Mon histoire pourrait commencer par « Once upon a time… », mais ce serait un peu présomptueux de ma part de dire cela. En faite, mes parents, Richard Hudson et Sylvie Vaugier se sont rencontré à l’université d’Oxford au cours de l’année 1975. Ma mère était étudiante en histoire de l’art alors que mon père étudiait l’économie affin de travailler plus tard dans les affaires. Un réel coup de foudre qui les mènera, deux ans plus tard, devant l’autel avec un bébé en route. Ce nouveau-né, c’est l’un de mes trois grands frères, Colin Raphaël Hudson qui est née le 17 septembre de l’année 1977 à Oxford en Angleterre. Après avoir fini leur études et alors que Colin n’avait que trois ans, la petite famille déménagea à Londres où le père de Richard, Peter Hudson avait une grande entreprise automobile qu’il légua à son unique fils. Quelques mois après l’installation dans un appartement luxueux de la capitale, Sylvie appris qu’elle était de nouveau enceinte et, le 23 juillet 1980, naquit Andrew Ronald Hudson. Pour ce qui est de leur troisième enfant, mes parents l’eurent à Athènes en Grèce le 4 avril 1985 après s’être installé là en 1982, car Sylvie ne supportait plus le ciel toujours gris de Londres. Il se nomme Lucas Apollon Hudson. Moi, je suis née cinq ans après lui, le 4 janvier 1990 pour être précise. J’étais attendue par toute ma famille. Pourquoi ? J’étais leur première fille depuis un peu plus de dix ans, Richard et Sylvie attendaient ce moment ; le moment où ils pourraient dire : « Je vous présente notre fille, Clémentine Novalee Hudson. » De ce que je pouvais percevoir du au de mes quelques heures, c’était le nombre incalculable d’attentions qu’ils me portaient, le flot d’amour incessant que je recevais ; j’étais ce qu’on peut appeler un enfant du bonheur, mais un bonheur qui ne dura que quelques années. Les raisons ? Mes parents étaient plus omni buller par leur travail que par leurs enfants et nous laissaient aux mains de nounous. Je ne leur en veux pas, car j’ai grandis avec l’amour de mes frères dont j’étais le bien le plus précieux. Ils disaient toujours qu’on ne devait pas me toucher de peine de prendre un gros point dans la figure et de se mettre toute l’école à dos. Et oui, Colin, Andrew et Lucas ont toujours été parmi les gens populaires de toutes les écoles qu’on a faite.

En 1995, alors que je n’avais que cinq ans, nous déménagions à Beverly Hills pour le travail de mon père. Là, j’ai rencontré ma meilleure amie que j’ai laissé là-bas. On s’est rencontré sur les bancs de l’école. Elle était la fille la plus populaire de ma classe et je me suis retrouvé assise à côté d’elle. Au fond, c’était le contraire de ce qu’elle laissait paraitre, car j’ai vite percé la carapace qu’elle s’était forgée. Au fil du temps et des discussions qu’on a eu, je l’ai considérer comme ma meilleure amie et elle faisait de même bien que je ne connaisse pas toute la vérité sur sa vie, mais enfin, je sais que je peux compter sur elle comme elle peut compter sur moi et c’est le principal. En apparence, ma vie était des plus heureuses ; j’avais une meilleure amie, des frères qui s’occupaient de moi, de l’argent, mais il me manquait l’amour de mes parents. J’aurais aimé parler avec ma mère de vêtements, pouvoir essayer de battre mon père bien qu’il aurait fini par me chatouiller, mais non, Sylvie passait sa vie dans sa galerie d’art alors que Richard passait son temps à faire le faux-cul juste pour vendre une voiture. Ils ne se voyaient plus et la flamme de leur amour s’éteignait petit à petit si bien qu’un jour, le 17 mars 2004, ils décidèrent de divorcer. Papa partit vivre à San Francisco alors que je restai avec maman. Je revois encore la voiture s’éloigner dans la longue allée en mosaïque de notre villa de Beverly Hills. J’avais 14 ans et c’est du à ce départ que je commençai mes bêtises comme je les appelle. Je me mis à fumer, à boire, à me dévergonder et même, à me droguer. C’est pour vous dire combien le départ de mon géniteur m’a perturbée surtout que ma mère n’arrangeait pas les choses avec ces artistes qui passaient tous les soirs dans son lit. C’est grâce à ma meilleure amie que j’ai refait surface, car un soir, alors que je n’avais que 16 ans, je fis une overdose. En deux ans, j’étais devenue une loque, je sortais tout les soirs, je buvais à m’en rendre malade et je me droguais pour oublier mes problèmes. J’étais devenue ce que j’avais toujours détesté. Après cet incident, on m’envoya en cure où je me mis à écrire sur ma vie, à écrire des chansons d’amour. Pour partir au centre, j’avais pris ma fidèle guitare ; celle qui ne me quittait plus depuis que j’avais sept ans.

A 18 ans, je partis rejoindre mon père à San Francisco. Je lui montrai mes compositions qu’il trouva à la fois révoltantes, tristes et touchantes. Il me mit en contact avec un ami producteur et depuis, je travaille sur un futur album. C’est grâce à mon agent que j’ai découvert la croisière. Sandy est une femme d’une quarantaine d’année, divorcée trois fois, mais qui fait un travail excellent. Elle est d’ailleurs la nouvelle compagne de mon père et ensemble, ils ont adopté une petite chinoise d’un an et demi, Lucy Kate.
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