Ok. By Elihna.

Je traînais depuis quelques heures sans réel but dans les rues de Port Angeles. Pourquoi m'étais-je rendu ici, alors que je n'avais pourtant rien à faire ? Je ne le savais pas. Depuis quelques jours, tout me sortait de la tête. Cours, obligations familiales et autres ne m'intéressaient plus. Je ne faisais plus attention à grand chose. Je me surprenais moi même de mon désintéressement. Que m'arrivait-il ? Je ne le savais pas. Toutes ces questions resterons peut-être sans réponses...

Je marchais toujours dans l'une de ces innombrables ruelles lorsque je remarquais que le soleil commençait à faiblir. Combien de temps était-je à Port Angeles ? Je ne le savais pas non plus, n'ayant pas de montre ni une quelconque machine affichant l'heure.
Je décidais qu'il était temps que je rentre à la maison. Au moins, il ne m'était rien arriver de malencontreux. Personne n'avait d'ailleurs fait attention à moi pendant ma journée à Port Angeles. C'était comme si je n'existais pas, ou plutôt comme si j'étais invisible.

Je chassais ces pensées négatives de mon esprit et entreprit de prendre le chemin de la maison. J'espérais qu'après un bon repas mes idée seraient à nouveaux clairs. Je déambulais dans les rues et passais devant les nombreuses boutiques qu'abritait la ville. Et dire que depuis le temps où je vivais aux alentours, je n'avais pas encore eu l'occasion de tous les visiter. Bien sûr, j'en avais le temps, mais la plupart des bidules qui s'y vendaient ne m'intéressaient pas.

Une sensation de froid me tira de mes réflexions. C'était la pluie qui commençait à s'abattre sur Port Angeles. Je me dépêchais alors de me trouver un taxi. Je ne pouvais pas rentrer chez moi sous la pluie. Attraper un rhume ! Et puis quoi encore ?
Je pressais le pas, l'eau se déversant maintenant à grosses gouttes. Je tournai à l'angle d'une ruelle et manquai de renverser une jeune fille. D'à peu près mon âge, elle portait sur elle une veste en cuir ainsi qu'un jeans. Son visage de type asiatique avait l'air anxieux. Me redressant correctement, je m'excusais de ma gaucherie.

- Oh ! Excuse-moi ! Je ne regardais pas où j'allais...