19h -- Cabine d'Ethan

Je me regardais dans le miroir tout en serrant le nœud de ma cravate autour de mon cou. Vous me direz, pourquoi je porte une cravate ?! Et si vous voyez ma chemise blanche, bien repassée, et ma veste costard noir, avec en bas, un jean, bien propre et pas déchiré, vous vous demanderez encore plus où je peux bien me rendre ! Et bien ce n'est pas très loin, je me rend tout simplement au premier étage, au casino. Non, ce n'est pas jour de fête, j'ai juste rendez-vous là-bas avec un ami, Ethan, celui avec qui je partage les 400 coups on va dire. Pour rentrer au casino, il y a obligation de tenue de soirée.
Une fois mon nœud de cravate enfin fait, je me rendit dans la salle de bain de ma cabine, pour me parfumer et me coiffer. Vérifiant une dernière fois mon apparence pour m'assurer que je pouvais rentrer son problème, je me fit un sourire à moi même. Non pas parce que je me trouvais le plus beau du monde et que j'allais faire tomber toutes les filles sur mon passage, d'autant plus que je sort déjà avec quelqu'un; mais pare que je revoyais mon ami d'enfance avec qui j'étais moins souvent. Oui, depuis notre arrivé sur l'Aloa, nous avions tout deux rencontré des personnes différentes, et nous avions tissés des liens plus ou moins fort, tout en nous éloignant. Mais tout de même, je ne passait pas cinq jours sans lui envoyer un petit SMS pour prendre de ses nouvelles, et vice versa. Nous étions presque les meilleurs amis du monde étant enfant,et je ne voulais pas que cette relation s'abime.

20h -- Ascenseur

Une fois que j'estimais qu'il était l'heure de partir, je me rendit dans le couloir qui mène à l'ascenseur. Une fois entré dans ce dernier, je salua deux jeune femme d'une trentaine d'années qui portait une robe de bal. L'une rouge flamboyante et l'autre bleu marine. Il y avait aussi un homme dans mes âge avec un enfant d'une dizaine d'années qui l'appelait "papa". Cela me fit hausser un sourcil, curieux de savoir à quel âge il avait bien put l'avoir.

20h10 -- Casino

Je venais de réussir à entrer dans le casino, il n'y avait pas foule dehors, mais à l'intérieur, le casino était presque plein, bizarre il était encore tôt pourtant... Déposant ma veste au vestiaire, et retirant ma chemise de mon pantalon, je parcourut la salle des yeux, pour que ces derniers s'arrête sur le bar, où je vit une silhouette familière, un verre à la bouche. Le sourire aux lèvres je m'approcha de lui. Tout en lui faisant une étreinte amical de retrouvailles, je lui souris.

- Hey mon pote !!! Ça fait un baille ! Comment tu vas ?!