' Celui qui chante va de la joie à la mélodie, celui qui entend, de la mélodie à la joie.' [ James

' Celui qui chante va de la joie à la mélodie, celui qui entend, de la mélodie à la joie.' [ James 22233310

I watch you look at me ; watch my fever growing ; I know just where I am ...

11hoo.

J’ouvre mon œil gauche. Je le referme. Mon dieu, j’aurais du penser à fermer les rideaux de la cabine. Le soleil vient sur mon visage et ce n’est pas très agréable d’être éblouie dès le levé. Je me redresse légèrement pour essayer de me remettre les idées en place, je mets un pied sur le soleil puis le deuxième. Je fais la grande erreur de me lever d’un coup et hop, je me retrouver part terre. J’ai deux pieds gauches et au levé, la gravité n’est pas mon amie. Je me dépêche d’aller fermer les rideaux pour ne pas subir ce supplice encore plus longtemps. Mon regard se pose sur mon réveil qui m’indique l’heure avec sa couleur rouge sang et sur le coup, je me promis de m’en débarrasser. J’ai l’impression d’avoir des tonnes sous mes yeux. Je vais dans la petite salle de bain et asperge mon visage d’eau froide. Il fait une chaleur pas possible et mais cabine n’est pas encore équipée d’un ventilateur – qui d’ailleurs j’irai réclamer. Impossible de dormir avec l’impression de suer comme un bœuf et d’être sale. Je me déshabille, mon cerveau à une lenteur particulière mais après cette douche je serais comme neuve. L’eau met plusieurs minutes à devenir chaude mais pendant ce temps, je laisse quand même l’eau gelée parcourir mon corps. Je me douche et tourne le robinet pour arrêter l’arrivée d’eau. J’essaye d’attraper au vol mon essuie et me sèche. Je rentre dans la petite chambre pour m’habiller d’une robe blanche à voile, dans ce vêtement je me sens d’une légèreté incroyable.

15hoo.

J’ai essayé d’aller manger dans le restaurant du paquebot. Un hamburger simplement et il faut dire que c’était du grand luxe, trop d’ailleurs. Je suis assise en face du piano noir, dans le studio. Il est vide. Je m’installe sur le petit tabouret et mes doigts effleurent les touches blanches. En trois ans, j’ai apprit à faire du piano et il faut dire que ce n’était pas une partie de plaisir mais je ne regrette rien car pour moi, c’est une des plus belles mélodies. Je maitrise cet instrument, il faut dire que j’ai beaucoup travaillé – jours et nuits. Mes doigts appuient sur les douches, d’abord lentement, puis j’accélère le mouvement. Ce n’est pas une mélodie forte mais plutôt douce, comme dans les films romantiques

…

James: Tu es vraiment douée, tu sais ...

Mes doigts sur le piano filaient à une allure incroyable. La mélodie que je joue est une chanson se trouvant dans Roméo et Juliette, lors de la scène après la soirée dans la piscine. Ce film est mon préféré et j’ai fais en sorte de savoir jouer les mélodies au plus vite. Je ne suis pas du genre démonstrative quand je joue d’ailleurs je le dis rarement que je maitrise un instrument. Je ne voulais même pas jouer devant ma grand-mère simplement par gène. Quand je finis ma mélodie, j’entendis des applaudissements et mon cœur cessa de battre pendant quelques secondes. Je tourne la tête et j’essaye d’apercevoir la personne qui est contre la porte, celui-ci prit la parole. Et au son de sa voix et a son visage qui me devenait plus familier je su que c’était James. Oui peut-être que lui me connais pas mais lors de la dernière croisière j’ai su me procurer son prénom car il faut dire qu’il était beau, très beau et il avait une tête a donné envie de le connaitre.

James ▬ Tu es vraiment douée, tu sais ...

J’écartai mes mains du piano pour les mettre sur le tabouret. D’habitude je suis plutôt extravertie mais il faut dire que je suis plus intimidée qu’autre chose. La pièce donnait une petite touche ancienne avec quelques statues en marbre, il y avait une petite fenêtre ou le soleil y pénétrait donnait quelques petits rayons sur le parquet. J’ai les lèvres sèchent. Je passe une main dans mes cheveux pour écarter les mèches qui s’installent dans mon visage. Mon regard se posa sur la guitare. J’ai toujours craqué pour les garçons qui en jouaient, d’ailleurs quand j’étais petite je tombais toujours amoureuse du mon chef de colonie de vacance et ses belles chansons autour du feu.

Camilla ▬ Merci c’est gentil. Tu joues de la guitare ? Dis-je en pointant le doigt vers l’instrument.

Maintenant qu’il était dans les rayons du soleil je pouvais le voir distinctement. Je suis contente de le voir et à la fois surprise. Il allait donc être ici pendant un an et cette idée me fit sourire.

Camillia: Merci c’est gentil. Tu joues de la guitare ?

James: Oui, j'en joue depuis longtemps déjà...

Il prit un tabouret non loin du piano et il s’installa. La guitare sur ses jambes, ses doigts se posèrent sur les cordes de la guitare. Il se mit à jouer et je ne pu m’empêcher d’être parcourue de frissons. Je n’avais pas envie qu’il le remarque alors je passai mes mains sur mes bras, comme si j’avais froid. Ce qui est impossible avec cette chaleur. Cette chanson elle me disait quelque chose, les paroles sont vraiment magnifiques. Il veut réparer son cœur, lui donner un nouveau départ et de l’espoir. La chanson se termina à la fin du refrain. Je me demandais comment je pouvais avoir une telle sensation alors qu’il m’est inconnu pour moi. Surtout que j’avais l’impression de le connaître. Mais je n’arrivais pas mettre une image ou je l’avais vu.

James ▬

Oui, j'en joue depuis longtemps déjà...

Je ne savais pas quoi dire, j’avais l’impression que ma gorge était un nœud sans fin et indénouable. Mon souffle coupé, je me tourne pour pouvoir être de nouveau devant le piano. Mes doigts s’appuyèrent sur les touches et je commençai à jouer Kissing you de Des’ree. C’est vraiment une chanson qui me tient à cœur et que j’écoute souvent pour faire le point quand j’ai un doute sur une décision que je dois prendre. Je ne fis que la moitié de la chanson, je ne voulais pas l’embêter plus mais je suis tellement intimidée que je ne savais que faire d’autre. Mes mains restèrent sur l’instrument noir, froid. Je tournai mon regard vers James.

Camilla ▬

Ca fait seulement trois ans que j’en joue. Au faite, je m’appelle Camilla.

Je n’osais pas lui dire que moi, je savais qu’il s’appelle James. Il pourrait bien se demander comment je le sais, que j’ai fais des enquêtes il y a trois ans et prendre ses jambes à son cou. J’avais essayé de combiner piano et chant mais il faut dire que ma voix n’était pas fabuleuse, potable mais pas assez pour ma part. Souvent les yeux sont le reflet de l’âme, pourtant, je ne sais pas lire dans ceux de James.

Camillia: Ca fait seulement trois ans que j’en joue. Au faite, je m’appelle Camilla.

James: Pour 3 ans, tu en joue déjà bien ... Moi, c'est James.... James Di Luisa ...

Au faite, je ne sais pas qui il est. Il peut être un délinquant, une star, un criminelle je ne le sais pas et encore pire je ne veux pas le savoir. Il a tellement une tête d’ange que de savoir qu’il est violent, coureur de jupon ou autre m’étonnerait et à coup sur, me ferait fuir. Je n’ai jamais vraiment enfreins la loi d’ailleurs on me traitait de sainte nitouche lorsque j’avais 15 ans, car quand on me demandait de sécher l’école je refusais toujours et jamais je n’ai eu d’heure de colle. De temps en temps, il m’arrive de fumer mais sans plus. Le plus souvent quand il n’y a personne car peu de gens âme rester avec un cendrier ambulant.

Flash.

Hayden ▬ Allé va ! Fume tu vas voir…

Camilla ▬ Je ne suis pas sur de …

Je lui pris le mégot des mains. Elle m’avait déjà allumé le fin tube et je voyais le tabac devenir cendre. Je n’osais pas mais pourtant l’adrénaline montait dans mon sang. Je n’avais jamais fait une chose de ce genre et de savoir que ma grand-mère pouvait rentrer à tout moment … On est dans ma chambre, j’ai 13 ans. Cette pièce est parsemée d’hello Kitty bien trop envahissant. J’apporte le mégot orange à ma bouche et j’aspire. Je sens la fumée envahir mes poumons et me monter à la tête. Maintenant, je ne veux plus lui rendre et peu à peu je finis la cigarette à moi toute seule. Ma tête se met à tourner et je me sens bien. Après, le soir, pendant qu’ils dorment, j’ouvre mon velux, et je fume.

Fin Flash.

James ▬ Pour 3 ans, tu en joue déjà bien ... Moi, c'est James.... James Di Luisa ...

Camilla ▬ Tu étais aussi dans ce bateau il y a trois ans n’est ce pas ?

Je lui souris, comme pour le dire que je le savais déjà. Mais je fis semblant de rien et plongea mon regard dans le sien. Je suis omnibulée par son visage, par ses yeux que je ne peux détacher. De temps en temps, je pose mon regard sur un statue ou l’autre, pour ne pas qu’il se pose trop de questions.

Flash Back.

Fin Flash Back.

Camillia: Tu étais aussi dans ce bateau il y a trois ans n’est ce pas ?

James: Oui, j'étais ici, d'ailleurs tu y étais aussi ... Je t'ai vu plusieurs fois ...

En venant dans cette croisière j’avais tout plaqué. J’ai vendu l’appartement ou j’habitais, j’ai laissé ma famille de coté appart Kristina bien sur vu qu’elle fait partie de ce voyage. Peut-être qu’après tout ce n’était pas moi qu’il avait vu mais elle, ou bien nous deux. J’ai su que mes parents étaient décédés à l’âge ou je pouvais comprendre. Ma grand-mère ne m’avait jamais rien caché et d’ailleurs elle m’expliquait toutes les choses de la vie. Autant de l’origine de la naissance d’un enfant jusqu'à la formation des étoiles dans le ciel. Je lui ai toujours rendu un respect incroyable, cette femme est ma vie, mon maitre.

Flash.
J’ai 6 ans. Je suis dans la cuisine et je me demande pourquoi je n’ai jamais vu mes parents parce que beaucoup d’élève à l’école me demande pourquoi c’est ma mamie qui vient me chercher en classe et pourquoi c’est elle qui vient lors des réunions de parents. Alors je suis là, près d’elle et je la regarde cuisiner mon plat favori qui est simplement des pattes à la bolognaise. Je ne sais pas si je dois poser la question maintenant ou plus tard mais je suis impatiente.
Camilla ▬ Grand-mère, c’est qui ma maman ? Et mon papa ?
Et la, elle arrête toute action et elle repose son couteau. A mon avis elle savait qu’un jour ou l’autre je poserais la question fatale. Elle se retourner vers moi et s’appuie sur le plan de travail en passant ses mains sur son tablier. Elle prit comme une grande respiration et me sourit, ce sourire si réconfortant.
Anna ▬ Ma chérie, tes parents, il y a de ca 5 ans … Comment je vais pouvoir t’expliquer … Ils ont prit la voiture tous les deux et tu sais bien que sur les routes c’est très dangereux. Une autre voiture est venu les percutés. Ils ont perdu la vie dans cet accident Camilla. Maintenant, ils sont dans le ciel parmi toutes ses étoiles …
Elle m’expliqua encore beaucoup de chose mais trop complexe pour que je puisse les retenir. J’essayais de comprendre mais j’avais bien saisit ce qui leur était arrivé. Pourtant je n’étais pas si atteinte que cela, peut être parce que je ne les avais jamais connu. Jamais elle ne m’a parlé de Kristina.
Fin Flash.

James ▬ Oui, j'étais ici, d'ailleurs tu y étais aussi ... Je t'ai vu plusieurs fois ...
Camilla ▬ J’espérais que tu sois la cette année aussi
Cela pouvait paraitre bizarre d’entendre cela d’une personne qu’on ne connait même pas. Mais j’ai repris confiance en moi et je veux simplement dire ce que je pense, comme d’habitude.

Camillia: J’espérais que tu sois la cette année aussi.

James: Je l'espérais aussi, mais je me suis dit que cette année, tu aurais ramené ton copain ou encore ton mari ...

Je veux une vie qui ne soit pas monotone. Je ne veux pas de metro boulot dodo. Loin de la. Je vais des montagnes russes, des rires, des ballons qui éclatent, des sourires, des larmes de joies autant que de triste. Je ne veux pas une vie comme un long fleuve tranquille. Alors quand James me donna sa réponse, j’eu un petit rictus d’amusement. J’ai l’impression d’être observée par toutes ses statues autour de nous et franchement, ca me colle la chocotte. Je me redresse un peu mieux sur le tabouret.
James ▬ Je l'espérais aussi, mais je me suis dit que cette année, tu aurais ramené ton copain ou encore ton mari ...
Camilla ▬ Je ne crois pas non. Je ne suis pas du genre à me marier au bout de trois ans, où alors c’est vraiment que l’amour m’a emporté. Un petit copain ? Je n’ai jamais été amoureuse je ne sais même pas quel effet ca fait … Puis je crois que si c’était le cas, je serais restée sur Terre pour pouvoir continuer dans ma relation.
Dis-je avec un petit sourire. C’est vrai, je ne sais pas exactement ce qu’est de tomber amoureuse, mais je sais que tomber c’est ce casser la tronche. De rester part terre. Comme toute fille je n’avais pas confiance en moi, je n’osais jamais m’approcher de la gente masculine sans me sentir intimidée et surtout gênée. Je n’ai pas vraiment eu de relation, ou alors juste de quelques jours voir quelques semaines. L’amour donne des ailes il parait mais moi j’avais la grande peur de me planter, je ne supporte pas l’échec et je ne veux pas savoir ce que fait la sensation d’avoir le cœur briser au point d’en pleurer jours et nuits. D’ailleurs c’est incroyable que je me sente à l’aise en ce moment, qu’il a su installer un climat de confiance. Je ne suis pas sur mes gardes attention je ne mords pas non plus. Mais je dois ressentir LE truc, cette petite étincelle qui me poussera à aller au bout des choses.

Camillia: Je ne crois pas non. Je ne suis pas du genre à me marier au bout de trois ans, où alors c’est vraiment que l’amour m’a emporté. Un petit copain ? Je n’ai jamais été amoureuse je ne sais même pas quel effet ca fait … Puis je crois que si c’était le cas, je serais restée sur Terre pour pouvoir continuer dans ma relation.

James: Tu aurais très bien pu, le prendre avec toi sur le paquebot ...

Je n’ai jamais eu affaire a un bandit quel qu’il soit. D’ailleurs j’en ai la frousse. Etant petite, j’avais très peur des Thrillers et tout ce qui s’est suit, j’en faisais même des cauchemars contrairement aux films d’horreurs que je supportais, ce qui intriguait beaucoup ma grand-mère surtout quand elle regardait Derrick. Surement la cause qui était mon voisin. Oui quand j’étais petite il s’amusait avec son fusil à bille dans son jardin et moi j’étais simplement sur ma balançoire et il m’a visé. Juste dans le coin de mon œil.
James ▬ Tu aurais très bien pu, le prendre avec toi sur le paquebot ...
Camilla ▬ C’est vrai tu as raison … Tu es venu avec quelqu’un toi, sur le paquebot ?
Dis-je avec un petit sourire. Je n’ai pas l’intention de rejouer maintenant sur le piano, je le referme donc en passant une main sur celui-ci. Comme si c’est un bien précieux. Pour moi. Je ne connaissais rien de lui et depuis ce jour il reste très mystérieux vis-à-vis de moi et surement de tout le monde pourtant j’avais envie de creuser cette carapace et dans savoir plus sur James. Je me vois mal lui poser des questions et rentrer dans sa vie personnelle bien que je commence petit à petit à le faire, notamment avec ma précédente question. J’entends des conversations et des rires, le réfectoire n’est pas bien loin et cela signifie que le souper commence. Je n’ai pas vu le menu pourtant mon ventre ne crie pas famine. Je me raidis un peu plus sur ma chaise, je n’avais pas encore vu dans les yeux de James, cette froideur

…

Camillia; C’est vrai tu as raison … Tu es venu avec quelqu’un toi, sur le paquebot ?

James: Oui .

James: Je suis venu avec ma soeur.