Nom et prénom(s) : Drew Joane Daniels
Date et lieu de naissance : 02 mai 1990 (20ans), Londres
Lieu d'habitation : Londres
Statut civil : Divorcée
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Caractère : Égoïste, Jalouse, Fêtard, Renfermée, Possessive.

Il était une fois, l’histoire d’une jeune fille. Elle s’appelait Jodie Daniels et vivait à Miami avec ses parents. Elle avait 23 ans. Elle était heureuse, faisait ses études de médecine, bossant dur pour réussir et devenir chirurgienne. Puis, après 5 ans d’études dur et intensive, elle eut envie de se relaxer. Elle partit pendant les vacances et revint avec quelqu’un. Ce n’était pas un copain, mais une copine. Ses parents furent choqués, eux qui l’avaient élevé parfaitement, ne se doutant pas un seul jour que leur petite fille chérie finirait en couple avec une autre fille. Je ne vous raconte pas la tête des parents de Jodie. Mais ils l’acceptèrent comme elle était, contente pour elle quand même. En fait, il ne pensait pas qu’elle resterait plus d’un an avec cette fille et que cette folie lui passerait mais ils se trompaient. Après trois ans de vie de couple avec cette fille, Jodie voulu un enfant. Elles firent donc tout un tas de procédure pour adopter mais au dernier moment, la procédure tomba à l’eau. Jodie accepta alors de se faire inséminer artificiellement. Elle était donc enceinte. Elle voulait un beau petit garçon fan de foot, parfait. Elle se retrouva avec une petite fille dans le ventre. Sa copine était déçue, trouvant Jodie nulle de ne pas avoir réussi à lui faire un garçon. Elle l’a quitta. Pour Jodie, ce fut la dépression. Elle ne voulait plus de cet enfant, surtout que c’était une fille. Elle demanda son indépendance à ses parents et partit vivre en Angleterre. Elle se trouva un petit appartement sympa et continua ses études à Londres. Elle accoucha quelques semaines après son arrivée. Elle se trouva face à un bébé qu’elle trouva vraiment adorable. Elle ne réfléchit pas un moment au prénom de son bébé. Elle voulait un garçon, sa fille s’appellerait Drew. Elle lui donna son nom de famille puisque Drew n’avait pas de père. C’est comme ça que Drew Daniels naquit à Londres un 02 mai. Sa mère l’éleva en parallèle avec la fin de ses études. La petite passa donc sa plus tendre enfance dans un petit appartement de Londres en compagnie de sa mère. Elle lui apprit à parler, marcher, lui faisant passer de belles journées au parc. Puis, elle commença à se consacrer plus à son travail, laissant sa petite fille de côté à la garde de sa nourrice.
Drew a donc toujours été proche de cette femme qui s’était occupé d’elle depuis toute petite. Elle vivait presque chez les Daniels tellement Jodie était prise par son travail. En attendant, elle faisait tout ça pour le bonheur de sa fille puisqu’en travaillant comme elle le faisait, elle amassait une bonne petite cagnotte qu’elle mettait de côté sur un compte en banque. Après les 5 ans de Drew, Jodie se trouva une nouvelle copine. Pour Drew, ce fut un peu bizarre de voir cette fille tout le temps à la maison, embrassant sa maman comme si elle avait été son papa. Malgré ça, elle aimait beaucoup l’amie de sa maman. Elle était très gentille avec elle, lui achetant quelques jouets pour faire plaisir à Jodie. Elle passait tellement de temps chez Jodie et Drew qu’elle finit par y emménager. Quand Drew entra à l’école primaire, ses copines ne comprenaient pas sa situation familiale. Quand on lui demandait ce que faisait son papa dans la vie, elle répondait qu’elle n’en avait pas. Et quand on lui demandait si elle avait un beau-père, elle répondait qu’elle avait une belle-mère. Elle-même ne comprenait pas vraiment ce qu’elle disait. Puis, avec l’âge, elle comprit qu’en fait, elle n’avait jamais vraiment eu de père, que sa mère était en fait homosexuelle et qu’elle n’était donc pas une fille tellement naturelle. Bizarrement, ça ne lui fit rien.
L’enfance, on a jamais rien de bien croustillant à raconter, à part qu’on est enfant, qu’on va à l’école, qu’on ramène des bonnes notes à maman – j’allais écrire papa mais non, dans le cas de Drew c’est maman et maman – et qu’on vit tranquillement sans problème. Puis vient l’adolescence. La pire période de la vie, quoi que la vie adulte peut être pire. En tout cas, c’est à partir de l’adolescence que Drew commença à se détériorer. Tout d’abord, la copine de sa mère disparut du jour au lendemain sans prévenir. Ce fut un désastre pour Jodie qui subissait une nouvelle fois une séparation. Un soir qu’elle avait un peu trop bu, elle avoua carrément à Drew que si elle vivait ici, c’était à cause d’elle parce qu’elle avait décidé de naître fille et que la première copine de sa mère voulait un garçon. Ce fut terrible pour Drew. Elle aimait profondément sa mère et sa révélation la démoralisa. Elle se sentait trahie. Elle perdit sa confiance en soit, sa raison de vivre, elle n’avait plus de but dans la vie. Elle devait tout à sa mère, sa situation, ses bonnes notes, son éducation, tout. C’est pourquoi elle commença à ne plus rentrer le soir, à dormir chez un pote, chez une amie, chez untel, chez unetelle. Elle ne voulait plus rentrer chez elle, elle avait peur de rentrer chez elle. Elle rentrait néanmoins de temps en temps pour signaler à sa mère qu’elle était toujours vivante. Jodie, de son côté, vivait au ralentis. Travaillant toujours pour le bonheur futur de sa fille et se saoulant quand elle était en vacances. Drew s’en voulait, pensant que le départ de la copine de sa mère était de sa faute. Quand on voit ses parents se séparer, on pense toujours que c’est de notre faute. Et Drew culpabilisait. Elle prenait soin de sa mère quand cette dernière était saoule, elle lui préparait à manger pour la semaine puis disparaissait, ne rentrant que le vendredi soir. Elle vivait la plupart du temps chez sa meilleure amie ou chez des plans culs. Oui, elle enchainait les copains ou plutôt, vivait avec plusieurs plans culs dans son répertoire. Elle n’avait pas forcément trop de côte à l’école, elle était juste un bon plan d’un soir ou plus. Elle n’a jamais connu le grand amour, et heureusement pour elle. Elle n’a pas vraiment envie de finir comme sa mère il faut dire.
Et puis un jour, sa mère décéda. Overdose. C’était un vendredi soir. Drew était chez sa meilleure amie, exceptionnellement, et sa mère était à la maison. Drew n’était pas là. Drew n’avait pas été là. Elle ne l’avait pas empêché de boire tout ce qui lui passait sous la main. Elle n’était pas là pour empêcher sa mère de se piquer avec les médicaments qu’elle volait à son travail. Elle était chez sa meilleure amie. Sa putain de meilleure amie qui avait besoin d’elle pour savoir comme être au lit avec son copain. Sa putain de meilleure amie qu’elle avait fait passer avant sa mère. Sa mère. La seule personne pour qui elle vivait vraiment. Malgré tout ce qu’elle lui avait dit, elle aimait sa mère, parce que s’était sa mère. Quand Drew reçu le coup de téléphone des urgences le lendemain matin, elle s’empressa de courir à l’hôpital. Elle avait laissé la moitié de ses affaires chez sa meilleure amie. Quand elle arriva, elle était en larme. Elle pleurait une femme qui ne l’aimait pas. Une femme qu’elle avait laissé mourir seule. Une femme qui pourrait être encore en vie si Drew n’avait pas dormit ce fameux vendredi soir chez sa meilleure amie. Drew avait alors tous justes 17 ans. Elle vivait au crochet des hommes plus âgés qu’elle rencontrait le soir en boîte et au crochet de sa meilleure amie, pétée de tune.
Après l’incinération de sa mère, elle prit un billet d’avion pour Miami afin d’aller remettre l’urne à ses grands-parents. Elle ne les avait jamais vus et fut heureuse de les rencontrer. Elle apprit ainsi que sa mère avait été une fille modèle, très douée et parfaite. Elle était exactement le contraire de ce qu’était devenue sa fille. Elle qui respectait tant sa mère n’avait même pas été capable de la rendre heureuse en lui ramenant des bonnes notes et un comportement exemplaire. Durant son séjour à Miami, elle en profita pour visiter quelques villes. En fait, elle passa un an sur les routes des States, à bord d’une belle moto qu’elle avait obtenue de ses grands-parents. Elle visita tous les états, vivant chez l’habitant, se nourrissant comme elle pouvait. Elle n’avait pour bagage qu’un sac avec quelques sous-vêtements et des habits de rechange. Elle ne se séparait jamais de son téléphone portable, espérant que quelqu’un l’appellerait, quelqu’un qui s’inquiéterait vraiment pour elle. Elle avait envie d’être importante aux yeux de quelqu’un. Ce fut le notaire chargé de la succession de sa mère qui l’appela. Elle ne s’y attendait pas vraiment, elle avait même faillit ne pas décrocher. Le notaire fut bref, lui demandant de passer le voir avant la fin de l’année pour parler de l’héritage qu’elle allait toucher. Elle lui promit de rentrer en Angleterre rapidement et de passer le voir pour qu’il puisse classer cette affaire.
Son périple aux états unis ne fut pas de tout repos. Elle rencontra de nombreuses personnes, certaines aimable, d’autres mauvaise. Elle connut de nombreuses expériences. Elle se maria même à Las Vegas avec William, un ami d'enfance qu'elle avait connue à Londres puis retrouvée à LA. Puis après une semaine avec lui, elle était partie sans rien dire. Elle n'avait pas entamé de procédure de divorce mais elle se considérée comme tel. Elle enchaînait toujours les conquêtes, hommes mariés, hommes célibataires plus âgés, plus jeunes, participant à des plans à plusieurs, faisant de nouvelles expériences auprès des femmes pour voir ce que sa mère leur trouvait. Puis elle retourna en Angleterre. Tout d’abord parce qu’elle l’avait promis au notaire malgré le fait qu’elle ne tienne que rarement ses promesses et puis, elle avait un peu le mal du pays. Elle retourna une dernière fois chez ses grands-parents, leur promettant de leur donner de ses nouvelles une fois à Londres.
Elle avait donc 18 ans quand elle rentra à Londres. Son voyage l’avait endurcit, l’avait fait murir. Elle n’était plus la même fille, elle avait changé. Elle n’avait plus envie d’être une fille facile, elle ne voulait plus de tous ces plans culs qui l’attendaient à Londres. Elle voulait penser à son avenir, ses études, son métier. La première chose qu’elle fit en arrivant à Londres fut de retourner chez elle. Elle n’y avait pas mis les pieds depuis l’incinération de sa mère. Rien n’avait changé. Elle fit le ménage, lava ses affaires sales et mit toutes les affaires de sa mère dans des cartons. Elle ne voulait pas s’en débarrasser au contraire, elle voulait les garder précieusement sans pour autant les laisser pourrir dans des placards. Elle fila ensuite chez le notaire. Il la reçut parfaitement, malgré le fait que ce soit une de ses anciennes conquêtes d’un soir. Elle y apprit que sa mère avait une petite fortune dans un compte en banque bien caché à l’étranger et que Drew en était donc maintenant l’heureuse propriétaire. Ce fut un choc pour elle. Comment sa mère avait pu lui cacher ce compte en banque à huit chiffres ? Et d’où l’avait-elle remplit, avec quoi ? Son travail de chirurgienne ? Drew n’en était pas certain. Mais après tout, pourquoi remuer le passé, elle en était propriétaire, qu’elle le veuille ou non.
Elle reprit sa petite vie. Retrouva ses amis, s’en faisant de nouveaux, travaillant par-ci par-là comme serveuse, secrétaire, femme de ménage parfois puis elle se fit engager définitivement dans une petite boîte de nuit. Elle n’avait pas vraiment besoin de gagner sa vie mais elle avait besoin de vivre et vivre passait par avoir un métier. Elle avait passé un an à enchainer les petits boulots et à la fin de sa 19ème année, elle entendit parler de cette fameuse croisière autour du monde. Elle demanda à son boss une année sabbatique avec un emploi assuré dans un an et elle s’acheta une place. Elle avait besoin de vivre, elle voulait vivre. Sa mère allait lui permettre de vivre quelque chose dont elle pourrait se venter au paradis.

Avant d'embarquer sur son bateau, le capitaine aimerait vous poser quelques questions sur votre venue et vous connaitre un peu plus. Les premières questions posées sont bien sûr à rédiger, quant aux suivantes, vous pouvez répondre directement.

Bonjour, ici le capitaine de ce bateau, mais vous pouvez m'appeler capitaine Valdore. Aujourd'hui est un grand jour, nous entamons une croisière à travers le monde et sans limitation de durée ! Voici ma première question, pourquoi avoir embarqué à bord de l'Aloa Liberta ?
J'ai besoin de vivre, de profiter de ma vie. L'argent que ma mère m'a laissé m'a permit d'embarquer ici.

Quel pays aimeriez-vous visiter ? Et puis-je savoir pour quelles raisons ?
Revoir les grandes villes d'Amérique comme New York, Miami, Las Vegas et Los Angeles me ferait très plaisir, j'ai beaucoup aimé les visiter par le passé. Mais aussi les beaux pays de Méditerranée comme l'Italie, la Grèce et l'Espagne.

Si vous ne pouvez emmener qu'un seul objet sur une île déserte, lequel serait-il ?
Mon Blackberry avec une batterie illimitée.

Maintenant, que je connais toutes les raisons qui vous ont poussés à embarquer sur l'Aloa Liberta, puis-je me permettre de vous poser quelques questions un peu plus.. comment dire, personnelles ? Excusez ma curiosité mais je me dois de connaître chaque voyageur qui met le pied sur mon bateau. Votre soirée, vous la passez à jouer au casino, à danser à la discothèque ou non loin du bar ?
Entre danser à la discothèque et non loin du bar. Je fais les deux. Je bois et je danse.

Un de vos buts principaux en venant ici, est-ce de faire de nouvelles rencontres, de trouver le grand amour ou d'ajouter de nouvelles conquêtes à votre liste ?
Je tenterais bien la dernière proposition mais j'ai changé depuis mes dernières vrais vacances alors je dirais que c'est avant tout pour m'amuser que je suis ici; ahah.