Nom et prénoms : ezra nolann wayver-stones
Date et lieu de naissance : le 24 décembre 1985 à quatorze heures quinze à Londres (24 ans)
Lieu d'habitation : Londres
Statut civil : célibataire
Orientation sexuelle : hétérosexuelle
Caractère : mystérieux, violent, séducteur, malin, sadique, rancunier, désordonné, perturbé, imprévisible, lunatique, à le sang chaud, menteur

" Il a recommencé, encore. Mais il a osé aller plus loin, cette fois. J'ai pas réfléchis, j'ai tiré. Je ne pouvais pas le laisser lui faire du mal, ça me tue qu'il la touche comme ça. Non, décidément je ne pouvais pas me résoudre à abandonner celle que j'aime le plus au monde, ma jumelle. "

Au début, quand ma sœur et moi sommes nés, tout allait bien. Une famille soudée et aimante, une vraie famille. Nos parents, Zephyr et Clyde, étaient de vrais modèles. Tout se passait pour le mieux jusqu'au jour où on a appris que notre mère était malade. Essayez un peu d'imaginer le truc : au fur et à mesure, la santé de Zephyr se détériorait, elle ne put même plus rester chez elle et dût rester H24 à l'hôpital. Elle avait promis qu'elle reviendrait, que tout irait bien, mais c'était loin d'être le cas. Elle ne savait donc pas que le mensonge était quelque chose de douloureux lorsque la vérité éclate ?
Zephyr finit par décéder, laissant un grand vide dans mon cœur. L'absence d'une mère, avez-vous déjà essayé de penser à ce que ça faisait ? Non ? Et bien n'essayez jamais, parce que c'est la chose la plus horrible que l'on puisse ressentir.
Mon père trouva refuge dans l'alcool, c'était la seule chose qui parvenait à lui faire oublier la mort de son épouse. Il devint rapidement froid et disant avec moi et ma sœur, il commença même à devenir violent. Dès le jour où il posa la main sur ma sœur, je me mis à la haïr. Je m'en fichais qu'il me frappe moi, mais ça me rendait malade qu'il ose s'en prendre à ma jumelle. Il n'avait pas le droit de la toucher. J'essayais de prendre le maximum des coups que mon père lui infligeait, mais elle en prenait quand même.
Tout dérailla le jour où il alla plus loin. Ce jour-là il ne frappa pas ma sœur, oh non, il fit bien pire ! Il la toucha, il voulait son corps, il voulait la salir, il voulait lui infliger la chose la plus horrible que l'on puisse infliger à une jeune fille : le viol. La chance fut de mon côté ce jour-là, enfin, à moitié. J'arrivai avant qu'il ne la viole vraiment. Tout ce passa alors très vite. Je savais que mon père cachait une arme à feu dans un tiroir. Je courus donc chercher cette arme et je ne réfléchis pas une seule seconde. Je tirai. Mon père mourut rapidement, sans douleur. J'aurai préféré qu'il souffre. Qu'il voit ô combien souffrir était quelque chose d'insupportable.

" Son absence. L'absence d'une jumelle, l'absence de celle que j'aimais. Je crois que c'est ça qui m'a fais plonger, qui m'a fait toucher le fond. Pensait-elle que j'allais parvenir à respirer sans elle ? Mon monde tournait autours d'elle, en ne donnant plus signe de vie elle m'a littéralement étouffée. "

Après le meurtre, je ne fis rien pour me cacher. J'assumais ce que je venais de faire. Après tout il l'avait cherché, il l'avait mérité. S'il n'avait pas été un pervers il serait toujours sur terre. Vous devez vous doutez de ce qu'il se passa ensuite : je suis passé au tribunal, j'étais coupable, rien ni personne ne pouvait me défendre et je n'ai d'ailleurs pas cherché à l'être. Je fus donc placé dans un camp de redressement spécial à Glasgow, pour cinq longues années. La séparation entre ma jumelle et moi fut douloureuse, je n'avais jamais ressenti ça auparavant. De plus, je commençais à faire des rêves bizarres, mettant en scène elle et moi, des rêves érotiques. Je pense que ce camp de redressement m'a fait du bien d'un certain côté, mais je suis devenu distant, mystérieux, arrogant. Je n'étais pas psychologiquement stable.
Léolhia me manquait. Elle ne donnait même plus de nouvelle, plus rien, elle faisait la morte. J'ai commencé à éprouvait de la rage envers elle. Une grande rage. De la haine à l'état pur. Pourtant, je l'aimais, j'étais fou d'elle, mais elle m'avait effacé de sa vie, rayé, comme ça, sans raison. Elle voulait jouer à ça ? D'accord, mais elle avait perdu d'avance. J'ai recommencé ma vie, en quelque sorte. Dans ce camp de redressement il y avait beaucoup de filles, je me les suis pratiquement toute faite, pour chasser l'image du visage souriant et rêveur de Léolhia.

" Léohlia, tu es une étrangère à mes yeux. Je te promets que je me vengerai, tu ne signifie plus rien. Tu m'as fais changé, grâce à toi j'ai enfin trouvé ce que j'étais, mais tu m'as abandonné, et je te jure que dès que je te retrouverai, ta vie ne sera plus la même "

Après mes cinq ans dans le centre de détention, j'eus encore deux ans de liberté conditionnel sur le sol anglais. Je ne pouvais rien faire. Je ne savais même pas où se trouvait Léohlia. J'espérai fortement qu'elle était en galère, que je lui manquais, histoire que lorsque je la retrouverait je puisse la faire souffrir comme elle m'avait elle-même fait souffrir. Durant mes deux ans, je fis souvent la fête, je bus beaucoup, je me droguais énormément et tous les soirs j'avais une fille différent dans mon lit. La plupart du temps je brisais leur cœur, leur faisant croire qu'un futur entre elles et moi était possible et finalement en les lâchant tel un mouchoir dans lequel on vient de se moucher et qu'on jette ensuite.
Je ne sais pas comment je l'appris, mais je fus informé que Léolhia allait monter à bord de l'Aloa Liberta. Je ne me fis pas prier pour embarquer aussi. Me voilà donc à bord de cet imposant bateau. Et vous savez très bien ce que je compte faire, lorsque je retrouverai celle pour qui je vivais. Oui parce que maintenant je ne vis plus pour elle, mais pour la fête et les filles.

Bonjour, ici le capitaine de ce bateau, mais vous pouvez m'appeler capitaine Valdore. Aujourd'hui est un grand jour, nous entamons une croisière à travers le monde et sans limitation de durée ! Voici ma première question, pourquoi avoir embarqué à bord de l'Aloa Liberta ?
Léolhia, cette petite garce de jumelle que je compte bien retrouver et faire souffrir comme elle m'a elle-même fait souffrir. Vous connaissez ce putain de sentiment de rancune ? Et bien je peux vous dire que dans ma tête, il est a un niveau tellement élevé que je préfère même pas vous faire imaginer le truc.
Et puis il y a aussi une autre raison. Vous savez, dans ce genre de croisière, il y a des femmes, beaucoup de femmes, mariées ou pas, elles tomberont toutes à mes pieds, soyez-en certain !

Quel pays aimeriez-vous visiter ? Et puis-je savoir pour quelles raisons ?
Tahiti, on dit que les femmes y sont tout à faire charmantes, j'aimerai aller vérifier cette rumeur par moi-même...

Si vous ne pouvez emmener qu'un seul objet sur une île déserte, lequel serait-il ?
Attendez, moi ? Sur une île déserte ? Impossible de survivre, à moins qu'il y ait des femmes, beaucoup de femmes, parce que vous savez, je suis Nolann Wayver-Stones, et que d'envisager d'être seul sans femmes quelque part, c'est comme imaginer une soirée sans alcool, vous voyez le truc ?

Maintenant, que je connais toutes les raisons qui vous ont poussés à embarquer sur l'Aloa Liberta, puis-je me permettre de vous poser quelques questions un peu plus.. comment dire, personnelles ? Excusez ma curiosité mais je me dois de connaître chaque voyageur qui met le pied sur mon bateau. Votre soirée, vous la passez à jouer au casino, à danser à la discothèque ou non loin du bar ?
Une soirée pour moi, c'est au comptoir du bar en draguant les jolies minettes seules et pas totalement sobres.

Un de vos buts principaux en venant ici, est-ce de faire de nouvelles rencontres, de trouver le grand amour ou d'ajouter de nouvelles conquêtes à votre liste ?
Ah... Les conquêtes ! Mais vous savez, on à tous plus ou moins un but dans la vie, mais il peut toujours changer, ce but.