Comme toutes demandes d'embauches, il y a souvent un entretien à passer avec l'employeur qui détermine si vous êtes faits pour cet emploi ou non et pour en connaitre un peu plus sur vous. Cet entretien se passera avec le capitaine et dans son bureau.

Bonjour, je me présente, capitaine Valdore, capitaine de l'Aloa Liberta. Veuillez vous installer, nous allons commencer l'entretien. Je vais vous poser quelques questions afin d'en connaitre un peu plus sur vous. Je me dois de connaître chaque employé qui veut travailler sur mon bateau. Tout d'abord, pourquoi souhaitez-vous travailler sur ce bateau ?

« Bonjour, Capitaine Valdore. Pour tout vous dire, ce bateau m'a pleinement conquis, et ce, dès le premier instant. L'Aloa Liberta est un paquebot auquel le luxe et le prestige ne sont en aucun cas des choses manquantes : ce qui a rapidement attisé ma convoitise. Après Harvard, j'ai travaillé de façon indépendante pour un homme d'affaires américain. J'étais à son service jusqu'au mois dernier avant de ressentir la nécessité d'élargir mon expérience professionnelle dans un cadre sérieux et idyllique. Ainsi, je vous fais prendre connaissance de mes motivations »

Pourquoi avoir choisi ce poste et pas un autre ?

« C'est-à-dire que je me suis toujours mal imaginée derrière un comptoir de bar. Trop maladroite, peut-être ? * rires *. J'ai un diplôme et quelques années d'expérience professionnelle à mon actif : j'aimerais ainsi pouvoir en profiter »

Pouvez-vous, maintenant, me parler de vous ? D'où venez-vous ? Où avez-vous étudié ? Avez-ou des frères et sœurs ?

« Mon père a toujours été un fervant coureur de jupons : multipliant les conquêtes et s'attirant un nombre incalculable de problèmes auprès des époux de ces dernières, très souvent. Habile et futé, il s'en était toujours sorti : ne manquant pas de ruses et d'astuces en tout genre. C'était un homme à qui la satiété n'était qu'une brève inconnue : il n'en avait jamais assez. A soif de découverte et de réussite, José Salvatore ▬ mon père ▬, s'est ainsi exilé aux États-unis. Il n'avait pas plus de vingt-trois ans à l'époque : c'est pour vous dire à quel point, il avait été naïf. A son arrivée, il a rencontré des difficultés, ne côtoyant pas les bonnes personnes et fréquentant des endroits mal famés. Avant qu'il ne rencontre ma mère : une américaine à l'état pur. Elle n'avait que seize ans à l'époque : tout aussi naïve que lui n'avait pu l'être. Des gamins, en soit. Peut-être trop pour assumer l'arrivée du bébé à venir, quelques neufs mois plus tard : moi »

« J'ai grandi dans les quartiers de Manhattan, chez mes grands-parents : ma mère trop affairée à la tâche et mon père derrière des barreaux. J'avais eu seize ans à mon tour et j'avais hérité de la fougue paternelle : je savais ce que j'étais et ce que je voulais devenir. Fille unique, j'ai longtemps eu tout ce dont je désirais. Une chance quant aux financements des études au sein d'Harvard : sans doute la plus belle période de ma vie. Une page qui s'est douloureusement tournée sept années plus tard, soit deux ans auparavant. Puis, les choses se sont déroulées comme je vous l'ai dit : j'ai travaillé pour un grand homme d'affaire New-yorkais. Une chance pour une jeune diplômée, n'est-ce-pas ? *rires*. Puis : me voilà ».

Quels sont vos défauts ?

« On dit de moi, une personne possédant un très mauvais caractère. Si je suis de cet avis ? Hum. Je ne sais pas. Je dirais plutôt être une jeune femme avec du tempérament, certes, mais qui ne se laisse surtout pas faire : ce serait le comble pour une avocate, non ? Mes défauts les plus marqués sont certainement mon impulsivité, ma franchise et ma jalousie »

Quelles sont vos qualités ?

« Je suis travailleuse, la charge de travail supplémentaire ne m'ayant jamais découragée / refrénée : passant ainsi de longues heures à étudier des dossiers tous les plus complexes que les autres. Je suis notamment une battante : quand je désire quelque chose, je met tout en œuvre pour arriver à mes fins »

Pensez-vous nous suivre jusqu'à la fin de la croisière ? Vous occupez à toutes heures de la clientèle et ne pas flirter avec ?

« Oui, bien évidemment. Je n'ai plus aucun point d'attache à Manhattan, ce qui me laisse toute ma liberté. Vous n'avez ainsi, aucune raison de vous inquiéter, Monsieur Valdore. De plus, le cadre de la croisière est si paradisiaque.. Comment peut-on vouloir partir ? Flirter avec la clientèle.. Ce ne serait pas sérieux. Oui, je m'engage à rester disponible en son égard et de ne flirter en aucun cas, avec elle »