Nom et prénom(s) : Amélia Jordanna Gallway
Date et lieu de naissance : 1er février 1990
Lieu d'habitation : Barcelone
Statut civil : célibataire
Orientation sexuelle : bisexuelle
Caractère : ambitieuse, introvertie, réfléchie, sensée, posée, calme et impétueuse




La vie est parfois pleine de surprises. Le père d'Amélia était Américain pure souche, sa mère, une ispannique d'origine et qui n'avait malheureusement jamais eu l'occasion de voyager. Pourtant, un jour, le destin les réunit au détour d'une ruelle de la grande Barcelone. Une rencontre fortuite, un hasard qui se voulait prédestiné et un amour qui se ficela malgré la distance, malgré les différences, donnant naissance quelques années plus tard au fruit tant attendu ; un enfant ! Amélia vit le jour en quatre-vingt dix. L'Espagne est en pleine expansion et le tourisme se fait de plus en plus fréquent. Les parents de la jeune femme tiennent une boutique de prêt à porter tout ce qu'il y a de plus modeste. La jeune fillette grandit dans une atmosphère sereine, saine et paisible. Fille unique, ses parents sont à elle ce que la neige est à l'hiver. Ils sont soudés, une équipe qui gagne. Elle partage son temps libre entre piano, école et la boutique de ses parents. Amélia est une jeune fille qui très vite va acquérir les principes de la loyauté, la franchise et de l'honnêteté. Travaillant très jeune pour aider ses parents, c'est sans aucune gêne qu'elle se laissera embaucher l'été de ses 13 ans en tant que réelle stagiaire. Alliant alors études et boulot, la jeune femme développe petit à petit une passion débordante pour le journalisme, pour l'écriture.



L'adolescence, l'âge d'or pour certain, l'âge ingrat pour d'autre. Pour Amélia, c'était avant toute chose l'âge de la découverte. Le moment où elle comprit qu'elle était destinée à devenir une journaliste, mais aussi l'instant où elle découvrit son attirance tant pour les hommes que pour les femmes. L'adolescence chez Amélia s'est très vite approché. A 14 ans, elle senti son corps changer, elle senti ses émotions changer. A 15 ans, la jeune femme coucha une première fois avec un certain Sañio, une année plus tard, avec Béatriz. La jeune fillette qui avait des fossettes creuses et un visage angélique laisse place à une jeune femme forte, indépendante et sensuelle. Les courbes généreuses, l'appel du sexe et de la fête auront raison de sa période trop sage, trop sensée. Pourtant, Amélia est loin d'être une de ces ados rebelles ne cherchant qu'à exprimer leurs hormones en couchant avec tout ce qui bouge. Amélia partage son temps entre les études, les aventures et le boulot car loin d'être une garce sans cervelle, elle arrivera à allier ce qui lui semble nécessaire tout en profitant de sa jeunesse.



Et puis, elle rêve, elle apprend à aimer. Ses histoires d'amour ne sont jamais très concluantes mais sa famille accepte plutôt bien le fait qu'elle puisse aimer autant un homme qu'une femme. Derrière la fenêtre de sa chambre, elle se surprend à ne plus aimer le ciel de l'Espagne, à rêver d'horizons, de voyages. Elle se surprend à aimer la Californie, l'Amérique, ses origines. En fait, elle aimerait bouger, elle aimerait connaître le monde, elle aimerait fouler le sol sur lequel son père à vu le jour. Doucement, elle se détache de son côté festif et redevient l'enfant sérieuse. 18 ans à peine et Amélia se fait la promesse de voyager, de découvrir le monde, d'apprendre toujours un peu plus, toujours un peu mieux. 18 ans à peine et finie, l'adolescence puérile. Ses études la passionnent, elle se forme dans le journalisme et, à 19 ans, trouve son premier stage dans un quotidien de Barcelone. Le premier pas dans son avenir, si proche, si lointain.



Il y a deux ans à peine, elle commençait son premier article pour l'INQUISIDOR ! Aujourd'hui, elle est devenue une chroniqueuse de renom. Aujourd'hui, on lui confie de véritables projets et des scoops grandioses. Aujourd'hui, elle partage son temps entre découverte, interviews et écriture. Ses parents sont toujours son seul point d'ancrage, ses amis sont sincères et fidèles. Mais les racines ne sont pas suffisamment profondes pour l'empêcher, lorsque son patron lui propose une croisière sur un paquebot digne du célèbre TITANIC - histoire de couvrir l'évènement pour le quotidien qui l'emploie -, d'accepter ce job. A 21 ans, elle fait ses valises, quitte sa famille et son Espagne natale pour embarquer sur le paquebot de rêve. Voyager, écrire... tout autant de rêves qu'elle compte bien réaliser en traversant les mers.

Avant d'embarquer sur son bateau, le capitaine aimerait vous poser quelques questions sur votre venue et vous connaitre un peu plus. Les premières questions posées sont bien sûr à rédiger, quant aux suivantes, vous pouvez répondre directement.

Bonjour, ici le capitaine de ce bateau, mais vous pouvez m'appeler capitaine Valdore. Aujourd'hui est un grand jour, nous entamons une croisière à travers le monde et sans limitation de durée ! Voici ma première question, pourquoi avoir embarqué à bord de l'Aloa Liberta ?
On m'y a envoyée. Mon patron tenait à ce que l'un de ses journalistes couvre l'évènement, je ne pouvais pas refuser de travailler tout en profitant d'une petite croisière. Voilà pourquoi j'embarque sur votre navire. L'INQUISIDOR ne pouvait pas passer à côté d'un tel évènement, si bien qu'on m'a mandaté pour faire partie des voyageurs et ramener à Barcelone de quoi écrire un article sur la vie à bord de votre navire, cher Capitaine.

Quel pays aimeriez-vous visiter ? Et puis-je savoir pour quelles raisons ?
Je suis née en Espagne, j'y ai toujours vécu. Néanmoins, mon père était Américain et son continent m'a toujours énormément intrigué. J'adorerai traverser l'océan tout entier pour me rendre en Amérique. San Fransisco, Los Angeles, New York. Tant de villes dont j'aimerai pouvoir fouler le sol. Et puis, il y a aussi le Brézil, l'Argentine. J'ai toujours aimé voyager, même si nos finances ne nous permettaient pas de partir plus loin que l'Europe. Néanmoins, j'aimerai beaucoup revoir l'Italie, ou encore les Royaumes-Unis.

Si vous ne pouvez emmener qu'un seul objet sur une île déserte, lequel serait-il ?
Un cahier. Evidemment, je serai obligée d'emporter aussi un crayon mais je crois qu'un seul cahier et un stylo pourraient me permettre de survivre. Ecrire, c'est toute ma vie, c'est tout ce pourquoi j'ai jamais été doué. Alors forcément, si je devais me retrouver isolée sur une île, je ne voudrais pour rien au monde renoncer à ma passion la plus forte et à mes convictions les plus profondes.

Maintenant, que je connais toutes les raisons qui vous ont poussés à embarquer sur l'Aloa Liberta, puis-je me permettre de vous poser quelques questions un peu plus.. comment dire, personnelles ? Excusez ma curiosité mais je me dois de connaître chaque voyageur qui met le pied sur mon bateau. Votre soirée, vous la passez à jouer au casino, à danser à la discothèque ou non loin du bar ?
Vous avez tout faux. Cher Capitaine, vous auriez dû comprendre au détour de ces premières questions que je ne suis pas une fille de la ville et encore moins une citadine banale et sans originalité. Mes soirées, je les passerai sur le pont, à regarder les étoiles et à admirer le paysage. Mes soirées, je les partegerai entre rencontres, instants de brève solitude et d'admiration. Néanmoins, croyez bien que je ferai le tour de chacun des endroits que vous avez cité, je me réjouis à l'idée d'en apprendre d'avantages sur la vie qui rythme cette petite ville, sur les mers.

Un de vos buts principaux en venant ici, est-ce de faire de nouvelles rencontres, de trouver le grand amour ou d'ajouter de nouvelles conquêtes à votre liste ?
Faire de nouvelles rencontres, sans hésitation. J'aime voyager et j'aime découvrir. La curiosité est chez moi parfois maladive et j'en viens très souvent à me demander si je ne ferai pas mieux de garder mes idées pour moi, et ma langue dans ma poche. Etre journaliste ne m'a pas aidé dans cette direction mais ce n'est que futil. Je suis une femme qui sait ce qu'elle se veut et qui ne doute pas une seconde de ses atouts, de ses capacités. Je suis ici pour rencontrer du beau monde, pour partager mon ressenti et pour en découvrir d'autres. Je suis journaliste après tout.