Nom et prénom(s) : Jane Avery Fredricksen
Date et lieu de naissance : 3 Septembre 1986 (24 ans), NYC
Lieu d'habitation : Vancouver.
Statut civil : en couple
Orientation sexuelle : Clydophile, hétérosexuelle.
Caractère : dynamique, impulsive, persévérante, possessive, souriante, drôle, amibitieuse.

Je suis née le 3 Septembre 1986, dans une clinique privée de New York. Quelques années avant, mes parents avaient été comblés avec l'arrivée de mon grand-frère, Gabriel. Ainsi donc j'étais devenu le deuxième fruit de l'amour de Jameson Fredricksen et de Mary MacNeil. Mon père était un grand animalier reconverti en reporter, il voyageait déjà beaucoup lorsque je suis née mais il avait toujours tout fait pour nous, pour qu'on soit heureux et que l'on ne manque de rien. Quant à ma mère, elle travaillait comme institutrice. Dès son plus jeune âge, elle avait eu un bon rapport avec les enfants, ils l'adoraient et inversement. Mes grands-parents maternels qui vivaient à Chicago avait fait le déplacement jusque ici pour ma naissance. Il paraît que quand je suis née, j'avais déjà une tonne de cheveux sur le crâne, héritage de mon père qui a toujours eu beaucoup de cheveux. J'avais également ses yeux mais les lèvres de ma mère. Mon père était fou de joie à l'idée d'avoir un nouvel enfant, mon frère adore encore me raconter qu'il le bassinait en lui disant qu'il ne devait pas être jaloux de moi, qu'il continuerait de l'aimer toujours autant, comme sa mère. Seulement mon frère était plus préoccupé par le fait que j'étais une fille et que par conséquent, il n'était pas certain de me vouloir et de m'aimer. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais ma mère dit qu'il m'a tout de suite aimé, qu'il ne voulait même pas que les infirmières me prennent pour les soins. Quelques jours plus tard, je suis sortie de la clinique avec ma mère et nous sommes rentrés à la maison.

D'un bébé, je suis devenue un bambin, apprenant avec joie à parler en écoutant ma maman, mon papa ou mon frère. Et puis ma mère est de nouveau tombée enceinte, un second garçon. Nous étions tous fous de joie. On dit toujours du bonheur qu'il n'est pas éternel, alors nous voulions en profiter le plus possible. Nous avions raison car bientôt, tout serait fini.

Je ne me souviens que de peu de chose en fait. J’étais dans ma chambre et j’ai entendu ma mère hurler. Elle était en bas, avec mon grand frère nous avons couru pour la rejoindre et savoir ce qu’il s’était passé. Maman n’a rien voulu dire, elle est partie se coucher, en larmes. Nous avions l’habitude d’être sans Papa et de devoir nous débrouiller seule. Alors nous avons fait à manger et ce fut seulement lorsque nous nous apprêtions à monter nous coucher qu’elle nous a demandé de venir et d’aller chercher notre frère. Elle nous a alors expliqué que le vol de notre père pour Rio s’était écrasé en pleine mer. Les secours n’avaient trouvé aucun survivant. Ainsi, nous étions passés de la famille heureuse à la famille brisée, qui n’avait plus rien à espérer du futur. Du moins, beaucoup moins que ce qu’on nous avait promis avant. Ce soir là, nous avons tous dormis dans le même lit, nous avons tous pleurer comme jamais. Ma grand-mère maternelle est venue à la maison pour s’occuper de nous, parce que nous n’étions plus capable de rien. C’était comme si nous avions voulu que le temps ne s’arrête et qu’on y étions parvenu. Dans ce temps, suspendu, Papa était encore avec nous et il ne prenait pas l’avion. L’enterrement fut l’un des moments les plus difficiles de ma vie. Tout le monde pleurait et venait nous dire combien ils étaient tristes, combien ils partageaient notre peine et que si il y avait quelque chose qu’ils pouvaient faire ce serait avec plaisir. Mais il n’y avait rien à faire, mise à part inventer une machine à remonter le temps.

Et puis nous avons tous grandi. Nous avons obtenu une bourse parce que Papa est mort ce qui nous a permis de faire des études dans la prestigieuse université de Columbia. J’ai fait des études de journalisme espérant pouvoir devenir grand reporter comme mon père. Ma mère n’était pas d’accord pour ça mais je ne pouvais pas vivre pour elle et même si elle était contre j’allais tout faire pour ça. J’ai bien évidemment réussi et ai décroché mon diplôme avec grand succès, obtenant un travail dans un journal qui cherchait un reporter. J’ai été envoyée dans plusieurs pays jusqu’à ce que j’apprenne que mon petit frère était malade. Il avait déménagé à Vancouver avec sa dernière petite amie, Gabriel et moi avons décidé de le rejoindre, pour être là pour lui. J’ai donc quitté mon travail, à contre cœur, mais rien n’est plus important que la famille. J’ai travaillé pendant quelques temps pour un journal féminin canadien. C’est comme ça que j’ai été repérée par la télé. Un jour j’ai reçu un appel d’un certain Caleb Stewart. Il se présenta comme producteur d’une émission pour une des plus grandes chaines canadienne. Il souhaitait que je fasse un essai pour son émission en tant que chroniqueuse, mon humour semblait lui plaire. Suite à ça, en Septembre, je tenais une chronique quotidienne dans l’émission. L’année suivante, j’étais présentée comme la nouvelle présentatrice vedette de la chaine, la prochaine Oprah. Tout ce succès me fit peur au début mais mes frères étaient là pour me rassurer, pour m’accompagner. C’était assez excitant en fait d’être sous les projecteurs. J’étais invitée sur les autres plateaux pour promouvoir mon émission. Rapidement, les rôles se sont inversés et mon plateau était celui où l’on voulait être invité. J’ai co-produit mon émission l’année suivante. J’étais fière de ce que je faisais, de mon travail, j’étais heureuse en me réveillant, chaque matin.

J’ai rencontré Clyde pour la première fois dans une soirée organisée par la chaine. Il était journaliste sportif. Il est clair que je le trouvais plutôt charmant, est-ce que je suis allée lui parler pour autant ? Absolument pas. Il s’est ensuite avéré que nous passions du temps dans les même endroits. Et un soir, allez savoir pourquoi il est venu me parler, mais pas comme il le faisait habituellement. J’avoue ne plus me souvenir exactement ce qui s’est passé ce jour là, tout ce dont je me souviens c’est que lorsque j’ai dit que je devais m’en aller, il m’a embrassé. Quelques jours plus tard nous nous sommes revus et de fil en aiguille, j’ai trouvé la seule chose qui me manquait : l’amour. Parce que même si je me refusais de l’avouer, j’étais en train de tomber amoureuse de lui. Est-ce qu’il était l’homme que je désirais le plus au monde ? Mon prince charmant ? Sans doute, je n’en savais trop rien mais toujours est-il que lui était distant et je ne cessais de m’en plaindre, discrètement mais souvent. Lui ne semblait rien comprendre. Et un jour, ce fut la fois de trop. À force de me plaindre, il a proposé qu’on aille faire une croisière pour qu’on passe plus de temps ensemble…

Avant d'embarquer sur son bateau, le capitaine aimerait vous poser quelques questions sur votre venue et vous connaitre un peu plus. Les premières questions posées sont bien sûr à rédiger, quant aux suivantes, vous pouvez répondre directement.

Bonjour, ici le capitaine de ce bateau, mais vous pouvez m'appeler capitaine Valdore. Aujourd'hui est un grand jour, nous entamons une croisière à travers le monde et sans limitation de durée ! Voici ma première question, pourquoi avoir embarqué à bord de l'Aloa Liberta ?
Si j'ai embarqué sur l'Aloa c'est suite à une conversation avec mon petit ami, Clyde Hemingway. Je me suis plainte qu'on ne passait pas assez de temps ensemble, comme à chaque fois. Alors il a proposé qu'on embarque pour la croisière, comme ça on serait ensemble tout le temps.

Quel pays aimeriez-vous visiter ? Et puis-je savoir pour quelles raisons ?
J'ADORERAIS voir le Brésil ou l'Inde. Quand j'étais petite mon père voyageait beaucoup et il m'avait ramené un bracelet d'Inde, bracelet que je n'ai jamais quitté. Comme à chaque fois, j'ai harcelé mon père pour qu'il me montre les photos de son voyage. J'ai été fasciné par ce que j'ai vu, c'était superbe et j'ai toujours voulu visiter l'Inde depuis, sans jamais pouvoir y aller. Quant au Brésil, c'est le pays que mon père souhaitait visiter avant de mourir. J'aimerais y aller pour lui rendre une sorte d'hommage.

Si vous ne pouvez emmener qu'un seul objet sur une île déserte, lequel serait-il ?
Un seul objet ? Je ne sais pas... Soit mon ordinateur soit mon téléphone pour pouvoir continuer à parler avec mes amis et ma famille. Comme ça je pourrais toujours être en contact avec eux. Quoi que... Je risque de tomber en panne de batterie à un moment ou à un autre, ce qui risque d'être problématique.

Maintenant, que je connais toutes les raisons qui vous ont poussés à embarquer sur l'Aloa Liberta, puis-je me permettre de vous poser quelques questions un peu plus.. comment dire, personnelles ? Excusez ma curiosité mais je me dois de connaître chaque voyageur qui met le pied sur mon bateau. Votre soirée, vous la passez à jouer au casino, à danser à la discothèque ou non loin du bar ?
Dur de choisir entre deux des propositions. Disons que je commencerais la soirée au casino pour m'amuser, simplement, sans miser de grandes sommes, je n'en vois pas l'utilité. Je ne cherche pas à gagner des milliards, juste à m'amuser. Gagnante ou non, j'irais ensuite m'éclater sur la piste de danse, jusqu'à m'épuiser avant d'aller m'écrouler dans mon lit douillet.

Un de vos buts principaux en venant ici, est-ce de faire de nouvelles rencontres, de trouver le grand amour ou d'ajouter de nouvelles conquêtes à votre liste ?
Absolument ni l'un ni l'autre ! Je pense déjà avoir trouvé le grand amour et je suis d'ailleurs venue avec lui sur le bateau alors pour les conquêtes d'un soir, on verra plus tard. Si je suis ici, c'est plutôt pour me rapprocher de lui que nous sommes ici.