Cela faisait déja un bon bout de temps que j'étais sur le bateau. Quelques semaines à vrai dire. J'avais donc eu le temps de visiter les moindres recoins et les cachettes secrètes que pouvait contenir l'endroit. Et pourtant, je donnais toujours l'impression d'être une touriste qui ne savait pas où elle allait. Le bateau était trop grand. Et je me perdai à chaque fois. Je ne me sentais pas du tout comme un poisson dans l'eau mais plutôt comme une fourmi dans un grand pays. Bon ok, la comparaison n'est pas terrible. Tout ça pour dire que la grandeur du bateau ne m'aidait pas à retrouver mon chemin. Il faut le dire, j'étais pas vraiment douée. J'étais une vrai cruche pour me perdre à chaque coin du paquebot. La seule façon pour des gens comme moi de savoir où aller c'est d'avoir un plan. Mais j'avais pas de plan. Donc l'autre solution, c'était de suivre les visites guidées proposées par l'Aloa Liberta. La visite guidée était en fait bien plus qu'un moyen pour m'éviter de me perdre dans ce labyrinthe géant ... C'était aussi l'occasion d'entendre les quelques petites infos que racontait le guide à propos de l'Aloa Liberta. D'ailleurs que ce soit vrai ou pas, je m'en fichai un peu. Ca me permettait de passer le temps.

Une nouvelle journée était en train de s'achever. Et comme la tradition le voulait, je me perdais de nouveau. Heureusement, je finissais toujours par trouver mon chemin. Que ce soit en me baladant jusqu'à ce que je trouvai l'endroit cherché, ou tout simplement grâce à quelqu'un qui m'indiquait la voie à suivre. Au final, me perdre n'était pas trop quelque chose qui me dérangeait. Pas plus que je ne voulais le faire croire. Dès fois j'étais seule, et mes compagnons étaient occupés, ou mon meilleur ami absent. La visite guidée était remplie de personnes en tout genre, et c'était l'occasion de rencontrer de nouvelles têtes bien que je finissais pas connaitre beaucoup de monde sur le bateau. De plus, n'importe quel endroit du bateau était plaisant. Donc je pouvais très bien détourner mes plans de la journée et finalement faire les boutiques au lieu d'aller à la piscine par exemple. A ce moment là, je me suis finalement retrouvée sur le pont de l'Aloa. J'étais entrain de suivre la visite guidée de Lukas quand je m'étais légèrement égarée. Et quand on parle du loup ... Il était là à quelques mètres.

C'était une personne que j'appréciais énormément. Sûrement une des personnes avec qui j'étais le plus proche sur le paquebot. Je ne savais pas trop ce qu'était notre relation. Une simple amitié ? Sûrement un peu plus que ça. Avant ces vacances en croisière, je ne pensais qu'à Caleb mon meilleure ami. Combien je l'aimais, et combien il comptait pour moi. Mais cet amour à sens unique me faisait trop du mal. Depuis que je connaissais Lukas, j'étais un peu plus heureuse. Il était doux et adorable avec moi et j'aimais sa compagnie. Mais notre relation n'était pas aller trop loin & n'était qu'au stade du flirt. Les évènements dans le futur ? Je l'ignorai complètement. Il était devant moi, fumant sa cigarette. Je n'aimai pas trop l'odeur mais cela ne me dérangeait pas vraiment. Je m'approchai de lui, et lui sourit comme je le faisais à l'ordinaire.

« Je pense qu'il me faut encore quelques visites guidées. Après je pense que ça ira. »

Lukas se penchai vers moi pour me déposer un léger petit baiser sur la joue. Je le regardai - avec mon habituel regard qui signifiait que j'appréciais ça - et me mis à la pointe des pieds pour pouvoir lui rendre son baiser. Je lui souris à nouveau avant de regarder la vue que nous offrait la mer. Je sortis de mon sac à main une bouteille d'eau, et je la bus, tout en regardant mon interlocuteur. Lorsque je finis, je finis par répondre à ses questions.

« J'ai passé une très bonne journée. Et je me suis perdu que depuis un certain moment . »

La discussion continuait. Et comme si il avait un don, Lukas réussit à me faire sourire de nouveau. Je ne pouvais m'empêcher de sourire à ses côtés. Comme si j'en avais besoin lorsque j'étais à ses côtés. Il avait terminé sa cigarette, et avait décidé d'entamer une autre. Il me demanda si cela me dérangeait mais je fis " non " de la tête pour lui dire que ce n'était pas le cas.

« J'ai un peu froid mais ce n'est pas un problème. »

Lukas est le genre de personne très sociable, il est ouvert d’esprit et ne cherchera sans doute pas les conflits jusqu’à une certaine limite, il ne faut non plus le prendre pour quelqu’un qu’il n’est pas, car cette il peut resté très calme comme il peut s’emporter très vite quand quelqu’un le cherche de trop près. Seulement, il n’a pas encre fais de dégâts de ce genre sur le bateau et il est même resté très calme face a des situation qu’il n’aurait jamais cru voir, peu importe parfois, il avait un peu besoin de décompresser c’est normal, après une journée entière de travail c’est obligé qu’il est rencontrés des cas, des gens se croyant supérieur mais, Lukas fait son métier a merveille, il reste avec ce léger sourire parfois moqueur et dans son amabilité fulgurante il lance de pique et de remarques seulement avec les personnes qui le cherche. A vrai dire, il na jamais été vraiment méchant comme garçon, toujours un naturel gentil, comme le prince Charmant dans les comptes pour enfant. Seuls son regards peut-être perturbant mais, si envoutant, il ne fait qu’interpréter ce que le filles lui disent.
En ce moment depuis, qu’il est mit les pieds dans le bateau il n’a pas seulement l’apparence d’un prince Charmant mais, aussi sa courtoisie et sa gentillesse, oui Lukas est d’une gentillesse bien prononcée depuis qu’il est posé les pieds ici, sans doute joyeux de connaitre le luxe et de pouvoir ce sentir loin de ses malheurs mais, ils étaient toujours présent caché peu importe Lukas ne se mettait ces idées là en tête, il ne fallait pas qu’il plombe son petit morale et le booste parfois avec une même plusieurs gorgée d’alcool, sans être ivrogne il boit jamais seul, toujours entres « amis de travails » cependant, la cigarette est l’un de ses vilains défauts, une chose qu’il n’a jamais réussis a arrêter plus de vingt minutes, la cigarette, il les fume l’une sur l’autre quand il ne travail pas ou parfois quand il est en compagnie d’un fumeur, il respect et ne fume pas hormis si cela ne dérange pas la personne enfin bref, il doit avoir ses poumons dans un état bien pitoyable, si ce n’est pas le larynx car, oui c’est plutôt ce genre de concert chez les fumeurs. Alors, cette chose qui l’aide tant a décompresser ou a ne plus sentir ce manque de nicotine, le tue a petit feu et mourir dans de atroces souffrance, horrible mais, après tout si on réfléchit tout peut-être nocif pour la santé de nos jours? Alors Lukas ne fait qu’accélérer le processus, c’est bête mais, il a beau essayer de faire un tas de choses pour arrêter la clope, il n’y a que ca qui n’a jamais marcher. Enfin, ce n’est pas pour autant qu’il contamine son entourage qui ne fume pas, car il demande très souvent s’il peut fumer ou pas, parfois il oubli mais, il se rend bien compte que la personne n’aime pas ça mais, ne dit rien car, c’est Lukas ou une personne qui l’’intimide

Depuis le peu de temps qu’il travaillait ici, il avait déjà un flirt et une belle jeune femme qui partageait sa cabine mais, s’il ne le voyait que rarement, il a toujours été émerveiller par cette dernière qui semble bien discrète. Peu importe en ce moment même c’était une autre frimousse qui traversait les pensées du jeune brun, oui tout simplement c’était avec elle qu’il avait le plus parler et qu’ils flirtaient ensemble, sans jamais allé plus loin que de simple étreinte et baiser sur la joue. Comment il l’avait rencontrer et bien elle était toujours là a se visites guidées, soit elle avait une mémoire de poisson rouge ou soit elle l’admirait mais, il n’avait jamais chercher a comprendre ceci et il avait décider de l’aborder, oui c’est rare qu’une personne refuse de parler à Lukas, Il n’était pas riche au loin de là et pourtant il avait des comportements comme, il pourrait jouer le parfait petit bourgeois avec son costume Gucci mais, non Lukas était un garçon des rue qui avait simplement de principes enfin, il n’avait pas choisi de tomber dans el monde de la drogue, il avait été faible et naïf.

- « Ca seras privé alors, mes visite se terminent aujourd’hui mais, si une charmante voyageuse comme toi demande, un guide privé personne en refusera, surtout pas moi. »

Lukas a toujours eu ce petit quelques chose d’affectif et de galant, comme la saluer en posant ses lèvre sur la joue et elle lui rendit le baiser avec ce regard qui fessait sourire le brun et lui donner cette envie d’embrasser autre que sa joue. Alors, la regardant boire son eau, Lukas posa ses quelques questions avec ce léger sourire en coin rien de plus amicale.

- « Donc tout va pour le mieux. Juste de la fatigue? »

Lukas était gentil c’est vrai mais, la perdait parfois si vite, Lunatique oui, c’est vrai mais, a certain niveau très élève bon, certes il n’allait pas changer brutalement à la seconde près loin de là mais, des paroles peuvent très bien le vexée et l’énerver. Suzanna ne l’avait jamais fait en une semaine; S’allumant une cigarette et regardant Suzanna qui disait avoir froid, il mit sa cigarette entre ses lèvres, enlevant sa veste de smoking pour la mettre sur les épaule de la belle dos, à elle il resta un moment, ses mains sur les épaules e la belle pour les enlevé

- « Tu aura moins froid avec ça.»

Tout en se remettant face à elle, il plongea son regard dans le sien afin d’ajouter quelques mots.

- « Je te raccompagne jusqu’à ta cabine? »

L’invitant a marcher avec lui, c’était pas vraiment une question c’était une affirmation, puis elle avait bien besoin de son aide après tout, elle était perdue.

- « Retiens bien le chemin, il n’est pas très compliquée t’étais presque arrivée au but. »

Souriant bêtement, Lukas s’arrêta un petit instant et Su quelques pas après fit de même, il s’était approché vers elle, quelques centimètre les séparaient, posant sa main sur la joue de la belle Rosebury, il plongea son regard dans le sien, laissant des idées de ce qu’il pourrait faire.

- « Tu es gelée? . »

C’était elle qui était gelé ou lui qui était brulant, qui sait? Seul le thermomètre le dira s’il y en avait un dans les parages.
Lukas se baissa laissant mine qu’il allait embrasser la belle sur les lèvre mais, il s’était tout simplement rattraper en fuyant dans la poche de sa veste pour sortir son paquet de cigarette française et son briquet.
L’allumant, il mit ce qui lui restait dans la poche de son smoking, mettant son regard sur Su », il eu un léger sourire en même tant qu’il tirait sur sa cigarette qui se consumait bien vite.

- « Ca va? Tu semble rêveuse? C’est le paysage qui te rend ainsi? »

Un petit sourire il mit son regard de nouveau dans le sien, prit le visage de Su’ entre ses deux paumes faisant attention à ne pas la brûler avec la cigarette qu’il avait à la main.

- « Je t’ai donné de faux espoirs? »

Pendant ma vie entière, je n'avais jamais eu énormément de relations. Elles étaient tellement peu nombreuses que je pouvais facilement les compter ou même faire une liste de mes anciens petits amis. Ils étaient aux nombres de quatre, voir cinq. Il y avait plusieurs facteurs à prendre en compte. Il y avait plusieurs raisons qui faisaient que je n'étais pas le genre de femme qu'on appellait " dévoreuse d'hommes ". Je n'avais pas de problèmes avec eux - enfin avec quelques uns oui. Le problème, c'était que la plupart ne recherchait que des aventures d'un soir. Et moi, je détestais ça. Je ne voyais ni l'intérêt de coucher avec une personne inconnue, ni de partager des moments intimes avec une personne qu'on connaissait à peine. Enfin si des gens prenaient plaisir à le faire, tant pis. Certains diraient que j'étais coincée, je dirais juste que j'étais censée. Je n'avais donc que des relations sérieuses. Ce fut donc normal que mon nombre de copains fut réduits étant donné que je n'avais que de relations longues. Elles duraient généralement quelques années ou tout simplement quelques mois. Je ne recherchais que le grand amour.

Le fait d'être sur ce bateau, j'avais l'impression que cela m'avait changé. Pas complètement bien sûr, mais cela me permettait de moins tout prendre au sérieux. Avant ces vacances, je n'avais le temps de m'amuser que quelques fois par mois. Cette fois-ci, j'avais deux mois entières à ma disposition et je ne comptais pas m'ennuyer de si-tôt. Je voulais des vacances que je n'oublierai jamais. Positivement bien sûr. Je n'étais pas là pour avoir une relation (sérieuse ou courte peu importe) mais j'allais peut-être me prendre au jeu. Je ne savais pas ce qui allait se passer avec Lukas, mais je l'aimais bien. Le futur nous le dira.

Je trouvais que le cadre dans lequel nous nous trouvions était assez romantique. J'étais avec un mec que j'appréciais assez, et nous avions la chance d'avoir une vue imprenable sur la mer. Je trouvais ça magnifique. Et la présence de Lukas ne faisait qu'améliorer les choses. Je ne savais pas ce qu'il pouvait penser de moi. Si j'étais encore au lycée, je m'en soucierai énormément. Mais je n'étais plus cette petite fille qui accordait tant d'importance à ce que les gens pensait. J'avais maintenant beaucoup de confiance en moi. Mais Lukas n'était pas un mauvais gars ; Il devait sûrement m'apprécier lui aussi. Ce n'était pas le genre de type à être hypocrite. En tout cas, je ne le voyais pas comme ça.

« Je serai heureuse d'avoir des visites guidées privées rien qu'avec toi. »

Je lui adressai cette phrase avec simplicité et sincérité. Être seule avec lui, rien ne pourrait me faire plus plaisir. Passer du temps seul avec un être cher me faisait déjà du bien. Je ne le connaissais pas encore très bien mais cela ne pouvait que m'apprendre des choses en plus sur lui, plus que les qualités que je savais qu'il possédait. Nous continuions ainsi notre petite discussion, lui posant ses questions, moi qui répondais. Ce n'était pas d'une grande richesse mais c'était agréable à vivre. Le temps passa. Il mit sa veste autour de mes épaules pour que puisse avoir moins froid. C'était une bonne attention et j'appréciais cette démarche de sa part. Je lui adressai un " oui " de la tête quand il proposa de m'accompagner à ma cabine. Cette fois je faisais attention pour ne pas tout oublier.

« Non je n'ai plus si froid, mais merci de t'en soucier. Sinon, est-ce que ça va ? »