.: ALOA LIBERTA :.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
LE FORUM A FERMER SES PORTES DÉFINITIVEMENT LE 08/01/2012 à MIDI Un immense merci à tous les membres qui ont participé à l'aventure et surtout à Juliet, Mike, Soan, Aydan, Drew, Deanou, Sepho', Willou, Oksana, Matthew et Junette qui sans son idée fantastique, AL ne serais pas et j'en passe surement ! On a vécu une aventure formidable mais aujourd'hui, il est grand temps de tournée la page. Vous allez me manquer (a) Channou/Lexy/Jess
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez|

The washer is independence's sign. [wade a. johans]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
MessageAuteur
MessageSujet: The washer is independence's sign. [wade a. johans] The washer is independence's sign. [wade a. johans] Icon_minitimeLun 26 Oct - 2:16

Loin est l'époque où les employés de maison faisait le ménage à ma place. L'indépendance ammène des inconvénients et faire tourner la machine à laver est l'un d'entre eux. Avec ma grande bassine remplie de fringues non triées, je devais avoir fière allure. Je déambulais entre les personnes et j'étais sereine. Sur ce bâteau, personne ne connaissait mon passé, personne ne pouvait me juger sans me connaître. Je me fondais dans la masse. Avec ma superbe salopette-ménage trouée et mon bac à vêtements vert fluo, qui croirait que mes parents sont deux millionaires attirés par l'argent quitte à délaisser leur vie familiale? Qui croirait qu'il y a encore cinq ans, j'étais allongée sur le sol de ma salle de bain, inconsciente, après une fête beaucoup trop arrosée? Je semblais avoir réussi mon nouveau départ, et j'en étais pas peu fière.

"dix huit heures". Je suis rentrée dans la salle des machines à dix huit heures. A dix neuf heures trente, je dois être au bar. C'est largement faisable. Trier les vêtements est peut-être l'une des choses les plus enquiquinantes dans le processus du lavage. Le blanc et les couleurs, simplement agaçant. Et pourtant, je suis obligée de le faire. blanc. couleur. couleur. blanc. couleur. et ainsi de suite. A force de venir ici, on sait comment tuer le temps. Plusieurs manières :

- on peut faire en sorte de venir à la même heure que ce passager que vous trouvez simplement sublime histoire de lui parler en attendant votre machine à laver.
- vous pouvez vous amusez de venir à des heures bondées et observées les bacs des autres. Les vêtements sont révélateurs de la personnalité, selon moi.
- troisième idée et celle à laquelle j'adhère, venir à des heures désertes. Ramener un roman ou son i-pod et attendre. Attendre dans la solitude et dans le calme que la machine cesse.

Le journal d'un vieux dégeulasse, Charles Bukowski, était le roman du jour. Celui qui allait m'accompagner pendant cette petite et reposante attente avant de retourner travailler au bar suivant un rythme effréné. Si le boulot continuait comme ça, il me faudrait bientôt des vitamines pour résister à la fatigue. "dix huit heures vingt ", j'en suis à la troisième page.

Invité
Invité
petits curieux !!


Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: The washer is independence's sign. [wade a. johans] The washer is independence's sign. [wade a. johans] Icon_minitimeLun 26 Oct - 14:42

    Des restes de mégots partout, surtout par terre et pas beaucoup dans le cendrier ; des bouts de joints trop petits pour être fumés sur les deux lits ; des canettes de bières datant de plusieurs jours jonchant sur le sol ; des fringues sales et propres mélangés, éparpillés par terre. Voilà ce que vit Wade en entrant dans sa chambre, dans laquelle il n'était pas allé depuis... Depuis quand déjà ? Si ses souvenirs étaient bons, il était resté dehors trois jours consécutifs, parce qu'il y avait d'énoooormes fêtes où il s'était vraiment amusé, même s'il a oublié beaucoup de moments passés. Il aurait bien continué, mais il faut vous avouer que le jeune drogué commençait à se sentir un peu sale. Cependant, lui, son "niveau de propreté", ça n'était rien comparé à l'état de sa chambre. Enfin, de la chambre d'Enzo et lui, qui avaient passé plusieurs soirées "tranquilles" dans cette pièce. Bref, bizarrement Wade commença par prendre un sac poubelle et ramasser tout ce qu'il pouvait. Il mit tous les habits, déjà mis ou pas, de toute façon ils devaient très certainement être contaminés de toutes sortes de bactéries, dans une corbeille. Avant de descendre dans la salle aux machines à laver, il prit une douche. Une bonne,et très looooongue douche.

    Wade ressortit donc tout propre et tout bien habillé - enfin, plus ou moins, étant donné qu'il avait eu beaucoup de difficultés à trouver un t-shirt qui ne puait pas ; et même chose pour son jean - avec une bassine remplie de linge on-ne-peut-plus-sale dans ses mains. On voyait qu'il venait de prendre une douche, puisqu'il avait encore les cheveux mouillés, mais on ne pouvait pas se douter qu'il était encore une épave quelques heures auparavant. Bref, il descendit les quelques marches, et se rendit compte que même ses Converses étaient sales : beiges à la base, presque brunes actuellement. Enfin, sincèrement c'était le cadet de ses soucis pour l'instant. Il entra donc dans la pièce, presque vide : il n'y avait qu'une seule personne, une jeune femme. Elle était brune, lisait. Elle était donc surement calme, sérieuse, intelligente, mais ne semblait pas avoir une bonne ouïe puisqu'elle n'avait pas entendu Wade arriver. Ou alors, elle l'avait ignoré : pour se serait-elle manifestée, ou même retournée ? Ou alors, elle était tellement prise dans son bouquin qu'elle était totalement dans un autre monde. Passons ; de toute façon, le jeune homme ne comptait pas rester une demie-heure à attendre comme un imbécile sans rien faire, alors il allait lui parler. Il mit donc son linge dans la machine - sans prendre le temps de trier les habits, contrairement à elle - , l'enclencha et s'installa à côté de la jeune fille. Comment l'aborder ... ? Le jeune drogué décida de se faire passer pour un homme cultivé, et fit un petit commentaire sur le livre, qu'il n'avait évidemment pas lu. Sérieusement, vous imaginez Wade Ashley Johans lire un livre ?

    Si je peux me permettre, ce livre est le meilleur de tous. La fin est tout simplement...

    Wade ne finit pas sa phrase, parce qu'il vit le visage de la brunette. Ce n'était pas une jeune femme, une simple brunette : c'était Sateene. Enfin ; il était temps qu'ils se croisent... Un sourire apparut sur le visage du jeune homme.

Invité
Invité
petits curieux !!


Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: The washer is independence's sign. [wade a. johans] The washer is independence's sign. [wade a. johans] Icon_minitimeLun 26 Oct - 23:46

J'aurais aimé qu'on ne trouble pas ma tranquilité. J'aurais aimé lire mon roman sans m'importuner. J'aurais adoré être seule pour ne pas me soucier des regards des autres.
Malheureusement, je ne pourrais pas. Ma quatrième page lu et ma cinquième attaquée, quelqu'un, une présence, vînt me déranger. Est-il conscient de celà? Savait-il à quel point son arrivée était mal appréciée. Je n'avais pas envie de le voir, ni de lui dire bonjour. Continuer à jouer la transparence, me faire la plus discrète possible en espérant qu'il ne me remarquera pas. Je continuais mon roman mais cet individu me troublait. Je lisais et relisais toujours la même ligne, je n'étais plus concentrée. La fatigue, l'imagination me faisaient penser à d'effrayants scénarios. Là, tout les deux, dans cette pièce où personne d'autres ne risque de venir. Je devais chasser ces pensées de ma tête. Il venait laver son linge après tout et peut-être aurait-il voulu être seul lui aussi?
Revenons-en à Charles Bukowski. Tant qu'il ne me parle pas, je ne me plaindrais pas.

Evidemment, j'en demandais beaucoup trop.
Pourquoi ne pas me laisser en paix? Une petite heure, seulement, une ridicule petite heure. Je sentais cet individu se rapprocher de moi. Ces pas se rapprochaient. Une forme indescriptible se rapprochait de plus en plus de mes yeux qui essayaient de ne pas quitter les pages jaunies du roman. Qu'allait-il me dire? Voulait-il de n'assouplissant? Ne savait-il pas faire fonctionner cette satané machine? Un conseil, peut-être? Il avait intêret d'avoir une excuse béton pour venir m'aborder et briser ce silence complet qui me faisait tant plaisir.

" si je peux me permettre? " Je pourrais jouer l'insociable à répondre non. Je préférais cependant jouer l'indifférente. " ce livre est le meilleur de tous ". Je reprends la situation du début : Je viens ici, espérant être calme et il débarque. Bon certes, ce lieu n'est pas à moi. Mais venir me déranger pour me parler d'un roman, non. Je n'étais pas venue ici pour me faire des amis. J'étais lasse. Je n'étais pas d'humeur bavarde et il vient m'aborder pour une chose si.. insignifiante. C'en était assez, je levais ma tête, prête à riposter, à lui demander de me laisser en paix. Je voulais pas me laisser faire. Je m'emportais trop certainement par rapport à la gravité de l'évènement. Comme excuse, je donnerais la fatigue.

J'ouvris la bouche, un mot allait sortir, j'allais peut-être l'insulter, ma phrase était quasi faite, j'allais m'adresser à lui et reprendre le contrôle de la situation, j'allais récupérer le silence qui régnait avant sa venue, c'était le moment...mais rien ne sorti. Absolument rien. Seuls mes yeux retranscrivaient mon état. Etonnée. Surprise. Mal à l'aise. Appeurée. Par cet individu. Alors qu'il allait terminer sa phrase sans intérêt, il arrêta de parler.
Points positifs de cette situation : le silence était de retour. Un long silence. Mon passé que je voulais oublier m'avait rattrapé. Ce bâteau n'était pas aussi sur que je le pensais. Je n'avais jamais remarqué à quel point le monde était petit. Que faisait-il ici bon dieu? Pendant quelques secondes j'avouerais que j'avais perdu mon calme. J'essayais de paraître tant bien que mal le plus à l'aise possible mais à l'intérieur de moi, c'était la confusion. Devais-je me lever et partir? Devais-je l'ignorer et continuer à lire ou bien faire comme si je ne l'avais pas reconnu? Lui, si, je le savais. Cela se voyait à sa tête. Ses airs, je les connaissais par coeur.

- Comment est-elle? Cette fin?

Finalement, reprenant peu à peu mon calme, je répondais. Normalement. Comme si cet individu ne me dérangeait pas. Comme si je ne le connaissais pas tant que ça. Je répondais comme j'aurais fais avec d'autres personnes si j'avais été de bonne humeur. Il serait bien trop heureux de croire que sa présence me troublait.

Invité
Invité
petits curieux !!


Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: The washer is independence's sign. [wade a. johans] The washer is independence's sign. [wade a. johans] Icon_minitimeMar 27 Oct - 0:08

    Un blanc, un énorme blanc s'installa. Pour la première fois de sa vie, Wade était en train de perdre ses moyens. Wade ne savait pas comment réagir. Pourtant, il s'était répété la scène des milliards de fois : il l'aurait suivie, il l'aurait abordée. Elle aurait pris peur, lui aurait dit qu'elle lui donnerait tout ce qu'il désirait. Il lui aurait répondu qu'il voulait son argent, mais pas que ça. Il voulait aussi des explications. Et Sateene aurait justifié sa disparition... Ca fait trois ans maintenant. Trois ans qu'elle s'est envolé de la vie du jeune homme, sans rien dire. Pas un mot. Elle l'avait pris pour un con, un sacré con. Mais Wade ne comprenait pas, elle le connaissait, et elle savait très bien qu'il allait se venger. Alors pourquoi est-ce qu'elle avait réagit ainsi ? Pourquoi est-ce qu'elle était partie comme sur un coup de tête ? Elle pensait vraiment qu'il n'aurait pas tenté de la rechercher ? C'était la seule personne en qui Wade avait accordé sa confiance ; ils se connaissaient on ne peut mieux. A l'époque, ils se complétaient. Alors sincèrement, comment avait-elle pu imaginer une seconde que le jeune drogué la laisserait lui briser son coeur sans rien demander ? Oui, elle lui avait brisé le coeur. Mais ça, il ne lui dira jamais, parce que Wade est une personne fière et forte, qui ne montre pas ses blessures.

    En ce moment-même, Wade en était sûr, elle avait peur. Peur de lui, peur de ce qu'il pouvait dire, peur de ce qu'il pouvait faire. Elle savait qu'il n'avait pas de limite. Si ça avait été une personne normale, une personne qu'il n'avait jamais aimée, peut être que le jeune drogué lui aurait fait comprendre physiquement, en lui laissant des traces, des bleus, qu'on ne le prend pas pour un idiot. En outre, il l'aurait frappé. Mais là, c'était différent.. C'était Sateene. Etait-ce à cause des sentiments qui étaient peut être encore présents ? Non, ça faisait trois ans, et il l'avait oublié. Du moins, il avait essayé. Bref ; Wade perdait ses moyens. Il ne savait pas quoi faire. Il se demandait même s'il n'avait pas meilleur temps de faire comme s'ils ne se connaissaient pas. Mais la brunette dit tout à coup quelque chose qui lui rendit ses esprits. "Comment est-elle? Cette fin?" Voulait-elle faire comme si c'était la première fois qu'ils se rencontraient ? Pour Wade, c'était le moment, le moment de tout déballer. Il en était certain, elle l'avait reconnu ; c'était comme un signal de départ.

    Ca dépend, tu veux une fin heureuse ou pas ?

    Evidemment, Wade ne parlait plus du livre ; c'était comme s'il n'avait jamais parlé du bouquin. Il parlait d'eux. Allait-elle se justifer d'elle-même, ou fallait-il qu'une dispute s'enclenche ? L'argent, ce n'était qu'un détail. Il savait que Sateene pouvait lui rendre ; qu'elle en avait les moyens. Lui, ce qu'il voulait par dessus tout, c'était savoir pourquoi...

Invité
Invité
petits curieux !!


Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: The washer is independence's sign. [wade a. johans] The washer is independence's sign. [wade a. johans] Icon_minitimeMar 27 Oct - 0:59

Cette situation était classée au top cinq des situations les plus improbables. Soyez honnêtes, qui aurait pu prétendre savoir que je retrouverais Wade dans la salle des machines à laver d'un bâteau? Je ne reprendrais plus jamais ce moyen de transport, absolument jamais.
Mais voilà cela ne servait à rien, il était là et ils étaient sur ce satané bâteau. Rien ne peut revenir en arrière et si j'avais pu je n'aurais peut-être pas voulu le connaître. Comment pouvais-je penser une telle chose? J'étais totalement tiraillée en deux. J'étais appeurée et inquiète de le voir. J'étais totalement troublée. En même temps j'étais heureuse de le voir. Heureuse n'est peut-être pas le mot approprié mais sa présence ne me dérangeait pas tant que ça. J'avais vécu des choses énormes avec lui puis je l'avais quitté sans explications. J'étais partie, envolée, le laissant loin dérrière moi et dans l'optique de ne plus jamais le revoir. Jamais je ne lui ai donné de raisons.

Nous voilà trois ans plus tard.
J'avais bien changé et j'en étais heureuse. Je ne voulais pas, en le revoyant, retomber dans mon passé et tous les vices qui l'accompagne. Ne sachant comment réagir, j'ai décidé de me laisser guider par l'instinct. Je n'avais pas envie de peser mes mots, de jouer dans la manipulation. Wade et moi avions l'habitude parfois d'utiliser un langage gazé. Nous utilisions des double-sens et je trouvais cela amusant. A en croire ses paroles, il n'avait pas perdu cette habitude. Cela me fit sourire je dois avouer. Quelqu'un qui aurait assister à cette scène aurait seulement cru que nous étions de jeunes personnes entrain de se connaître en parlant étrangement d'un insignifiant livre. Deux jeunes personnes créant l'une comme chez l'autre des émotions étranges. Mais c'était bien plus que cela. Nous avions eu une histoire. Une longue histoire. Elle s'était terminée par mon départ causé par diverses raisons. Elles sont nombreuses et inconnues. Même par lui et je n'avais vraiment pas envie de lui en faire part. Si j'étais partie ce n'était pas pour qu'il les sache si jamais on se recroisait plus tard dans notre vie. Et je comptais les garder secrètes.

Feindre l'indifférence et oublier le passé.
Mes deux objectifs du moment présent.

Une fin heureuse. Qu'entendait-il par là? A quoi pensait-il lorsqu'il a employé ce terme de "fin heureuse", en quoi consiste cette fin dans son esprit? J'aurais tellement voulu le savoir mais je n'osais pas. Je ne voulais rien savoir de lui ou de ce qu'il était devenu. J'aurais voulu le considérer comme mort ou inexistant.

- Peu sont ceux qui ne veulent pas de fin heureuse.

Une réponse courte et vaste qu'il interpretera comme bon il lui semblera. Je n'étais pas maître de ses pensées, qu'il en tire les conclusions qu'il veut. Je ne faisais que continuer le dialogue qu'il avait commencé.

- Reste à savoir qui je veux voir appraître à la fin de mon histoire.

Sous entendu : la fin heureuse, ouais, pourquoi pas, mais peut-être aurait-elle plus de chance d'être heureuse si tu n'étais pas là pauvre imbécile.
Pauvre imbécile. Je ne le pensais pas. Je ne peux pas le penser. Wade restera certainement la personne la plus importante à mes yeux. La plus inquiétante parfois. La plus incompréhensible aussi. Sa réaction était étrange. La mienne aussi, certes. Mais la sienne m'étonnait. Bien qu'il fit une allusion par rapport à nous il paraissait cependant plutôt calme. Nous étions ensemble et je me tire. Comme ça sans raisons, je le laisse tomber. Il me retrouve et ne semble avoir aucune rancoeur. Il semble même vouloir revenir dans ma vie. Je le quitte et il semble ne pas m'en vouloir. Mon départ l'avait-il si peu atteint que ça? N'étais-je pas importante, rien qu'un peu? Je n'avais jamais penser le revoir et je ne l'avais jamais imaginé. Mais maintenant que c'était arrivé, j'aurais imaginé cette scène plus...passionnée peut-être. Plus destabilisante bien qu'elle le soit déjà à vrai dire. Différente du moins. Il était arrivé, l'avait reconnu et basta.
En y réflechissant il lui avait parlé avant de la reconnaître.

- Comment m'aurais-tu abordé si tu m'avais tout de suite reconnue, Wade?

Invité
Invité
petits curieux !!


Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: The washer is independence's sign. [wade a. johans] The washer is independence's sign. [wade a. johans] Icon_minitimeJeu 29 Oct - 1:21

    Sateene mit un certain temps avant de répondre. Ce blanc parut long à Wade, beaucoup trop long. Mais en même temps, peut être qu'il en valait la peine. Peut être qu'elle allait s'excuser, dire qu'elle regrettait. Oui, si elle disait qu'elle regrettait, peut être qu'il arriverait à la pardonner ; peut être qu'il pourrait envisager cette solution. Mais au départ, n'était-il pas venu sur le bateau pour l'argent, juste pour l'argent ? Si, c'était sa seule et unique raison. Il voulait qu'elle paie ses dettes, et qu'ils ne se revoient plus jamais. Mais là, maintenant, en étant en face d'elle, et bien ça évoquait des souvenirs. Bons ou mauvais, dans ces souvenirs ils étaient unis, et c'était le plus important. Avec elle, Wade avait été heureux... Mais elle semblait l'avoir oublié. Je veux dire, elle l'avait reconnu, mais elle ne l'aimait plus. Sinon, pourquoi est ce qu'elle aurait répondu "Reste à savoir qui je veux voir apparaître à la fin de mon histoire.".

    Une fois de plus, Sateene ridiculisait Wade. Elle l'achevait, à croire qu'elle aimait le rendre petit et faible. Elle avait très certainement compris que lui ne l'avait pas totalement oublié, et elle allait jouer avec ça, se servir de ça. Avant, elle n'était pas une garce dans ce genre ; avant le jeune drogué lui faisait confiance. Mais maintenant qu'elle est partie du jour au lendemain, il ne peut plus la croire. Pour lui, tous ses faits et gestes sont faux. Du moins, il essaye de se convaincre que c'est le cas, même s'il sait qu'au fond, elle n'est pas vraiment comme ça. Lorsqu'il entendit la question de Sateene, Wade lui prit le bouquin des mains. Pas pour l'embêter, comme il aurait pu le faire auparavant, mais pour faire comme s'ils parlaient du livre. Peut être par réflexe, pour que l'on puisse croire que ce sont des personnes totalement normales ; alors qu'en fait il allait s'énerver. La question de Sateene était déplacée. Que croyait-elle ? Qu'il allait lui sauter dans les bras ? Non, les esprits de Wade étaient plus ou moins revenus, en tout cas il avait assez de fierté et de courage pour lui répondre, et enfin la faire passer pour une idiote à son tour, mais pas autant qu'elle l'avait fait :

    Tu crois quoi Sateene, que je t'aurais sauté dans les bras ?

    Il marqua une pause. Ca faisait tellement bizarre de dire son prénom. Et ça faisait tellement longtemps... Non, il devait continuer, pourquoi est ce qu'il s'attendrissait ? L'argent. Et - facultativement - des explications. Il tourna quelques pages du livres, sans vraiment s'en rendre compte, puis continua :

    Sérieusement, tu crois qu'après plus de trois ans d'absence, j'allais venir t'aborder comme ça, en prenant de tes nouvelles naturellement ? C'était bien toi la fille qui a vécu avec moi ? C'était bien toi ? Tu me connais non ? Tu croyais vraiment que j'allais te laisser partir en paix ? Nan Sateene, nan. Je te harcèle pas, c'est fini toi et moi, depuis longtemps, on est tout les deux passés à autre chose.

    Faux. Totalement faux. Plus Wade avançait dans ses paroles, plus il mentait, plus il réalisait qu'il l'aimait encore, même si ce n'est qu'un peu.

    Tu as des dettes envers moi, et pas que de l'argent..

Invité
Invité
petits curieux !!


Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: The washer is independence's sign. [wade a. johans] The washer is independence's sign. [wade a. johans] Icon_minitimeJeu 29 Oct - 2:34

Je devais avouer qu'il avait une certaine influence sur moi, mais surtout à l'époque où nous étions ensemble. Je l'aimais, je l'admirais, je l'idôlatrais presque. Il avait selon moi un énorme charisme qui me troublait autant qui me charmait. Wade n'avait pas perdu ce charisme. Mais son influence sur moi avait quelque peu diminué. Je m'étais, je pense, endurcie durant ces trois dernières années. Il jouait de son charme sur moi et autrefois cela fonctionnait plutôt bien. Il savait me faire fondre. Il savait me manipuler. Il était un de ces grands séducteurs à qui aucune fille ne résiste. A présent, j'espérais une revanche. Je voulais être en position de domination. Je voulais être la plus forte et la plus fière de nous deux. Celle qui l'emporterait si jamais il y avait eu une lutte sans merci. J'espérais pouvoir montrer ma supériorité à Wade comme il avait montré la sienne des années auparavant. J'avais changé et mon objectif était qu'il le remarque. Il voulait, je le sais, me destabiliser. S'étant senti menacé je pense, il avait du reprendre son rôle d'homme orgueilleux. Lui qui semblait vouloir rentrer de nouveau dans ma vie avec son histoire de fin, voilà à présent qu'il m'agresse verbalement cherchant à reprendre sa place de dominateur. " Tu crois quoi Sateene, que je t'aurais sauté dans les bras? ". Répondre à ma question par une autre question ou comment contourner la difficulté.

- Je n'ai pas eu de réponse à ma question, tu ne fais qu'en poser une autre.

Je voyais qu'il voulait me destabiliser, aussi, j'essayais de garder mon calme. Je ne comptais pas me laisser marcher dessus par lui. Il voulait m'attaqué, très bien. Je répondrais à ses attaques. Je ferais en sorte qu'il pense que je le hais, que je veux son départ, sa mort même. Que sa rencontre est la pire chose qui puisse m'arriver et que je ne l'aime plus. J'aimerais lui faire croire que je regrette de l'avoir un jour aimé. Je devais jouer la comédie, mimer la haine, le dégoût et l'énervement là où il n'y a enfait que sentiments enfouis, destabilisation et amour propre.


- Je suis passée à autre chose, toi non. Sinon tu ne me parlerais pas du passé.

" tu croyais vraiment que j'allais te laisser partir en paix ? " m'avait-il dit. Une phrase paraissant si banale, mais qui ne l'était pas. Vraiment pas. Cette phrase révélait selon moi quelque chose de bien plus profond et mystérieux. Il y avait dans ces mots un sous entendu qui me troublait plus que lui, plus que sa rencontre en ces lieux. Cette phrase énigmatique ne voulait-elle pas sous entendre : " Sateene, je t'ai suivi, je ne voulais pas que tu t'en tires comme ça aussi facilement ". Je regardais Wade et en quelques secondes, le doux visage de l'homme que j'avais aimé se transforma en un épouvantable visage de psychopathe prêt à tout pour assouvir sa vengeance.
Cette pensée ne resta pas longtemps dans mon esprit, la raison revînt : jamais il ne pourrait me faire du mal. Il m'avait aimé après tout. Ou du moins, c'est ce que je pensais avant que ma richesse de l'époque vienne tout remettre en cause. M'aimait-il moi ou mon porte-monnaie? Une des fameuses questions du passé que je n'avais plus envie de me poser en recommençant ma nouvelle vie.

" Tu as des dettes envers moi, et pas que de l'argent " reprit-il. Excédée par ce semblant de menace, je m'emparai de mon roman que Wade m'avait si gentiment arraché des mains. Je ne lui devais rien. Absolument rien. Que se soit de l'argent ou autre. Et ceci depuis que je l'avais quitté. Je l'avais jetter aux oubliettes bon sang, comment pouvait-il le comprendre?

- Quelles sont ces dettes dont tu parles? Cesse de m'importuner avec des stupidités de ce genre. Je ne te donnerais rien, tu m'as déjà assez pris je pense.

Il lui avait pris une partie de ma vie. Il lui avait pris tout mon amour. Il avait pioché dans mon porte monnaie avant que je ne pique dans le sien. Finalement, je n'avais fait que reprendre ce qu'il m'avait emprunté au début de notre relation.
C'était de cette façon que je voyais les choses.

Invité
Invité
petits curieux !!


Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: The washer is independence's sign. [wade a. johans] The washer is independence's sign. [wade a. johans] Icon_minitime


Contenu sponsorisé

petits curieux !!


Revenir en haut Aller en bas

The washer is independence's sign. [wade a. johans]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
.: ALOA LIBERTA :. :: RP DIVERS-