Nom et prénom(s) : Jefferson, Mael Thomas
Date et lieu de naissance : 12 avril 1987(24ans)
Lieu d'habitation :
Statut civil : Célibataire
Orientation sexuelle : Hétérosexuel
Caractère : Discret ~ Timide ~ Compréhensif ~ Lunatique ~ Déconneur ~ Obstiné ~ Loyal ~ Indépendant ~ Râleur ~ Impulsif

« Bonjour Mael » Une jeune femme, couchée dans un lit d’hôpital tenait un bambin dans ses bras. Un sourire était peint sur son visage. Elle était fière. Heureuse. Epanouie. Elle venait de mettre au monde son premier enfant. Mael Thomas Jefferson. « Et voilà la plus belle. » La porte de la chambre venait de s’ouvrir, laissant entrevoir la silhouette d’un homme grand et musclé. Il s’approcha, ce même sourire béat sur les lèvres, de sa femme. Il se pencha et déposa ses lèvres sur celles de sa femme. Il caressa ensuite la tête de son fiston. Il avait ce dont il avait toujours rêvé : une famille. Il se posa sur le bord du lit et entoura sa femme et leur enfant de son bras. Celle-ci le regarda dans les yeux. « Tu crois qu’on sera des bons parents ? » Il lui sourit, d’un sourire qui se voulait rassurant. « J’en suis sûr. » Et il avait raison. Ils étaient d’excellents parents. Ils faisaient passer le bonheur de leur enfant avant le leur. Ils faisaient tout ce qui était en leur possible pour que la petite bulle de bonheur qu’ils s’étaient construites ne soit jamais ébranlée. Lorsque que Mael fut âgé d’à peine un an, un nouveau membre compléta la famille : Noah. Un petit blondinet aux yeux bleus. Physiquement, ils ne se ressemblaient en rien. Mais cela ne les a pas empêché, en grandissant, à entretenir une relation fraternelle des plus solides. La famille Jefferson fut au complet avec l’arrivée d’une petite fille, Mélody. Rien ne laissait présager que cette famille anglaise, cliché de la famille parfaite, allait du jour au lendemain sombrer dans le désespoir.

« Maman ? Il est parti où papa ? » Se tenant dans l’embrasure de la porte, Mael regardait, inquiet, sa mère, assise sur le lit. La chambre de ses parents était plongée dans la pénombre. Le jeune garçon, alors âgé de dix ans, perçut le bruit d’un reniflement. Il vit sa mère s’essuyer prestement sa joue. Elle tourna son regard vers son garçon, un sourire mélancolique fendant son visage, le rendant plus triste qu’il ne l’était déjà. Elle tapota le bord du lit, incitant son fils à venir prendre place à ses côtés. Mael avança à pas hésitants avant de s’asseoir près de sa mère. « Papa est parti… Loin. Mais le plus important, c’est que je suis ici. Je vais m’occuper de vous, mes chéris. Je vais m’occuper de vous. On va s’en sortir. » Elle répétait cette dernière phrase autant de fois qu’elle le put, comme pour se rassurer elle-même. Mael tapota gentiment l’épaule de sa mère. Il sortit de la chambre. A peine eut-il refermé la porte qu’il entendit sa mère pleurer à chaudes larmes. Désespoir. Tristesse. Solitude. Il passa devant la chambre de sa petite sœur. Elle dormait paisiblement, aucunement troublée par les pleurs de sa mère. Mael entra. Il remit la couverture, à moitié sur le sol, sur le corps de sa petite sœur. Il sourit en la voyant. Mélody. Il l’aimait beaucoup sa petite sœur. Certes, il aimait la taquiner par moment, mais n’était-ce pas cela être frère et sœur. Il ne voulait pas qu’elle souffre du départ de son père. Non. Il sortit de la chambre de celle-ci et se rendit ensuite dans celle de son frère. Il ne dormait pas encore. Mael vint s’asseoir sur le lit de Noah. Ils restèrent un long moment sans rien dire. Le silence comblait ce blanc. « Je vais pas vous laisser tomber. » Pendant toute son adolescence, il tint parole. Il remplissait le rôle du père et de la mère. Il s’occupait de son frère et de sa sœur avant de s’occuper de lui. Sa mère ? Elle passait ses journées à vider l’armoire des boissons alcoolisées. Lorsqu’elle sortait, c’était pour acheter sa coke. Elle se détruisait. Mael était derrière elle, pour ramasser les morceaux. Il prenait le temps de passer dans tous les recoins de la maison pour récolter les bouteilles que semait sa mère. Le bonheur qu’ils avaient connu jadis, les avait quitté depuis de belles lurettes. Le seul point positif de cette triste histoire, fut que la relation entre les trois Jefferson était plus soudée que jamais. Ils comptaient les uns sur les autres. Ils fonctionnaient en équipe. Si l’un ralentissait, les autres étaient là pour l’aider. Si l’un n’en pouvait plus, les deux autres étaient là pour le soutenir et l’encourager à avancer. Oui, ils formaient une sacrée équipe.

« Mael ? » L’adolescent enleva ses écouteurs. Il poussa un long soupir. Il descendit l’escalier d’un pas lent. Il n’avait pas la moindre envie de voir sa mère. Il verrait sur son visage les dégâts causés par l’alcool et la drogue qu’elle consommait avec excès. Il la trouva dans la cuisine, une guitare à la main. Mael s’arrêta net. Elle tendit l’instrument de musique vers son fils. « C’est pour toi. Pour tout ce que tu as fait pour Noah et Mélody. Prends ça comme cadeau de remerciement. Et comme une promesse. Je vais arrêter de boire. Je vais arrêter. » Mael prit la guitare dans ses mains. Il hocha la tête. Il ne croyait en aucun des mots qu’elle venait de prononcer. Néanmoins, il se rapprocha d’elle et la serra dans ses bras. « Merci maman » murmura-t-il à son oreille. Savait-elle que l’avenir de son fils résidait dans la musique lorsqu’elle décida d’acheter cette guitare ? Personne ne le saura. Quoiqu’il en soit, il se découvrit une réelle passion pour la musique. Il commença par écrire des paroles, trouver une mélodie et accorda le tout en chantant. Il se produisit dans les petits bars de la région, devenant de plus en plus apprécié et écouté. Mais cette popularité naissante ne lui convenait plus. Il lui fallait plus. Beaucoup plus.

« Qu’est-ce tu fous Mael ? » Mael sursauta en entendant la voix de son frère. Il se détourna de la valise qu’il était en train de remplir de vêtements et autres choses en tout genre. Il posa son regard sur son frère qui ne semblait pas comprendre. Où ne voulait pas comprendre. « Je pars. » Un silence oppressant tomba sur la pièce. « Et maman, elle a dit quoi ? » Mael poussa un soupir. « Elle est d’accord. Et puis même si elle ne l’était pas, j’ai 21 ans Noah. Je vais pas rester éternellement ici. Et puis, j’ai envie de jouer. Dans des grandes villes. Etre connu. » S’il le pouvait, il les emmènerait avec eux. Mais ce qui l’attendait là-bas était tellement incertain qu’il ne voulait pas l’entraîner avec lui si jamais ça ne se déroulait pas comme il l’avait souhaité. « Et tu pars où ? » Ton froid. Visiblement, Noah se retenait de ne pas lui sauter à la figure. « Los Angeles » Noah serra la mâchoire et hocha la tête. Ils restèrent un moment à se regarder comme si l’un attendait que l’autre parle, jette tout ce qu’il avait sur le cœur. Mael retourna vaquer à son occupation. Il jetait parfois des regards à l’endroit où Noah se trouvait. Il le fixait toujours. Au bon d’un moment, il partit. Mael profita de ce moment pour s’asseoir sur son lit. Il expira bruyamment. C’était plus dur qu’il ne l’avait imaginé. Et le pire n’était pas encore passé.
« Il faut que je te parle Kaya. » Mael se trouvait au pied de la porte face à une jolie brune qui n’était autre que se petite amie. Il l’aimait, passionnément. Il n’aurait jamais cru qu’un jour cela puisse arriver, mais oui, il était tombé amoureux. Il aurait tout fait pour elle. Tout. A ses côtés, il était le plus heureux du monde. Mais les bonnes choses ont toujours une fin, a-t-on si bien. « Je pars à Los Angeles pour percer dans la musique. » Elle le regarda, de ses grands yeux bleus. Elle chercha son regard comme pour l’inciter à lui dire que c’était une blague. Au bout de quelques minutes, elle comprit que Mael ne rigolait pas. Une larme vint couler le long de sa joue, suivie très vite par des milliers d’autres. Mael déglutit. A combien de personne allait-il devoir faire du mal ? Il se rapprocha de la jeune fille et prit son visage entre ses mains. De son pouce, il essuya les larmes qui coulaient encore. Le jeune homme rapprocha alors son visage du sien et posa délicatement ses lèvres sur celles de Kaya. Baiser passionné. Langoureux. Un baiser d’adieu.

Aujourd’hui, Mael est un artiste connu dans toute la Californie. Sa popularité ne cesse de grandir. Et tout cela, il le doit à Juliet. Sans elle, il ne serait certainement pas là. Cela fait trois ans qu’il n’a plus de contact avec son passé. Est-ce qu’il regrette d’être parti ? Vu ce qu’il lui arrive dans le domaine artistique, dire que oui serait vous mentir. Mais ses proches lui manquent. Noah, Mélody, sa mère et Kaya.

Avant d'embarquer sur son bateau, le capitaine aimerait vous poser quelques questions sur votre venue et vous connaitre un peu plus. Les premières questions posées sont bien sûr à rédiger, quant aux suivantes, vous pouvez répondre directement.

Bonjour, ici le capitaine de ce bateau, mais vous pouvez m'appeler capitaine Valdore. Aujourd'hui est un grand jour, nous entamons une croisière à travers le monde et sans limitation de durée ! Voici ma première question, pourquoi avoir embarqué à bord de l'Aloa Liberta ?
Si je suis sur ce bateau, c'est parce que je suis un soumis. Oui, vous avez bien lu. Un soumis. Et j'ai pas peur de le dire. En fait, mon problème c'est que je ne sais pas dire non. C'est Juliet qui m'a proposé de participer à cette croisière. Enfin, "proposer", c'est encore bien gentil. Elle m'a littéralement forcer à venir. Pas le temps de répondre et hop! Je suis ici. C'est dingue hein. Mais bon, maintenant que j'y suis, ça ne me déplaît pas trop.

Quel pays aimeriez-vous visiter ? Et puis-je savoir pour quelles raisons ?
Quel pays j'aimerais visiter ? Je vais la jouer dans l'originalité en vous disant que je veux tous les visiter. Découvrir les cultures des autres pays, c'est une chose que j'ai toujours rêvé faire. Vous savez partir à l'aventure doté d'un simple sac à dos, c'est juste un désir. Un rêve.

Si vous ne pouvez emmener qu'un seul objet sur une île déserte, lequel serait-il ?
Sans hésitation ma guitare. Que ferais-je sans ma bonne vieille guitare? Je passe mes journées, mes nuits avec elle. Il est très rare de me voir sans la guitare pendant dans mon dos. C'est toute ma vie. C'est tellement effrayant d'un côté de se dire que tout mon avenir, mes projets, mon futur, ma carrière réside dans cet instrument. Alors je pense que pour survivre, je n'aurai besoin que de quelques accords.

Maintenant, que je connais toutes les raisons qui vous ont poussés à embarquer sur l'Aloa Liberta, puis-je me permettre de vous poser quelques questions un peu plus.. comment dire, personnelles ? Excusez ma curiosité mais je me dois de connaître chaque voyageur qui met le pied sur mon bateau. Votre soirée, vous la passez à jouer au casino, à danser à la discothèque ou non loin du bar ?
Mes soirées, je les passe sur scène capitaine! Accompagné de ma guitare, je chante devant les gens les chansons que j'ai écrites et pour lesquelles je dois le reconnaître je suis particulièrement fier. Bon certes, je ne passe tous les jours à jouer, ça m'arrive de me reposer de temps en temps. Ces soir-là, je compose. Encore et toujours. Quand je vous dis que ma musique est toute ma vie et qu'à part cela, rien ne compte à mes yeux.

Un de vos buts principaux en venant ici, est-ce de faire de nouvelles rencontres, de trouver le grand amour ou d'ajouter de nouvelles conquêtes à votre liste ?
Pour faire de nouvelles rencontres m'sieur.